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CI.KDDORIC ACK’.Tir.EK (I).
Cléodorn acit'ida , Rang.
R.4XG, .\iiiv (les Sc. n a t . , tnni. X I I I , pag. 318, ]il. 17, lig. G.
Crcsi'is clavu, id., pag. 317, pl. 17, (ig. 5.
P l a n ch e 8 , P'ig l b e s U ) - 1 7 .
l ’fsta acicuiuta, angustissinw, Uvigatn , posticè acutissi/nd, anticè
tratisi'crsiiii truncata; aperturd circulari, simplici.
Cette e.s[)èce est très-allongée, en forme d’aiguille,
uu j)eu flexueuse, sans côtes et sans sillons à sa surface,
tronquée transversalement en avant et se rétrécissant
ensuite graduellement jusqu’à son extrémité
Jiostérieure , (|ui se termine par uu petit renflement à
jieiue marqué; l’ouverture est ronde et à bords tran-
cbauts.
Cette coquille est très-transparente, et d’une grande
fragilité.
L’animal se distingue de celui des esjièces décrites
jusqu’ici, par la présence d’un très-petit lobe sur le
bord interne des nageoires ; celles-ci sont assez larges
('l)Le nom français de cette espèce est donné d’une manière
différente par les auteurs ; nous avons adopté celui que nous
mettons ici, comme le plus ra|)proché du nom latin, quoiqu’il
n’en soit pas la traduction exacte.
à leur extrémité et Irès-légèrement bilobées. Le lolie
intermédiaire est saillant en avant, comme dans l’espèce
Jirécédente. 'J’out le tube digestif est de couleur
rosée; le foie est vert; les autres parties sont blanches
el transparentes.
Dimensions de la coquille :
m iltim è tr c s .
Longueur................................................................... 28
Diamètre (à l’ouverture)........................................ 1
Ces dimensions sont celles des plus grands individus;
mais cette espèce présente, sous ce rapjiort, de
nombreuses variétés qui tiennent jieut-être à l’âge.
Cette Cléodore varie aussi sous le rapport de sa Ion
gueiir seulement; M. Rang a établi, sur cette différence
de forme, une esjièce qu’il a désignée sous le nom de
C. clava, et qui différerait de la C. acicula jiar ses
proportions jilus courtes et moins grêles; mais, lorsqu’on
examine un grand nombre d’individus, ou voit
ces deux formes se lier tellement l’ime à l’autre, qu’il
est imjiossible d’assigner des limites à chacune d ’elles,
et d’admettre, par conséquent, la distinction jirojio-
sée par M. Rang.