non loin de la cloison diapliragmatiijue (|iii sépare la
partie antérieure de l’animal de la cavité viscérale. Il
se compose de quatre paires de ganglions disposés de
la manière suivante :
Les ganglions de la première paire ou les ganglions
cérébraux sont accolés run à l’autre sur la ligne médiane
et sont Jiar consécjuent placés eu dessus de
l’oesopbage. Cbacun de ces ganglions, déformé ovoide,
domie naissance à six nerfs dont trois, plus volumineux
que les autres , partent de son bord antérieur,
deux autres de sa face supérieure, et le dernier de sou
bord externe. Des trois nerfs antérieurs, le plus interne
se perd dans les parois de la boucbe ; le second,
après avoir fourni en debors un filet assez considérable
qui se rend à la peau des lèvres, va se distribuer
aux faisceaux de ventouses qui occupent les cotes
de la bouche et fournit probablement des filets
très-déliés pour chacun de ces organes ; le troisième
nerf, qui est le plus volumineux, se rend directement
au tentacule antérieur qu’il pénètre par la base. Ce
dernier est souvent accolé au précédent à son origine,
et semble naître d’un tronc commun avec lui ; c’est
probablement ce même nerf qui a été considéré par
M. Van Beneden comme le nerf optique (pl. 15,
fig, 29, 30, 32, 34, 35).
Les deux filets nerveux qui naissent de la face supérieure
des ganglions cérébraux, beaucoup plus fins
que les précédents, se rendent au tentacule postérieur.
Enfin, le filet externe, qui prend son origine un
jieu en dessous, dans fintervalle des deux cornmissures
qui unissent le ganglion cérébral aux ganglions
sous-oesopbagiens, est très-long, grêle, et aboutit au
ganglion buccal, que M. Van Beneden désigne sous
le nom de ganglion stomato-gastrique (pl. 15, fig. 32,
34, 35).
Ce dernier ganglion est situé en arrière de la masse
buccale, entre ses deux appendices postérieurs; il ne
présente pas la même forme que dans les genres précédents,
mais il est géminé ou divisé en deux parties symétriques
et latérales par un sillon médian; M. Van
Beneden dit cependant l’avoir vu former une petite
masse arrondie, sans indice de rainure médiane. De
chaque côté de ce ganglion partent trois filets nerveux
dont les postérieurs ne sont autres que les filets de
commissure qui unissent le ganglion buccal au ganglion
cérébral; le filet médian, après avoir contourné
les appendices buccaux, vient se perdre sur les côtés
de la langue (1) ; enfin , le filet antérieur se distribue
en partie aux appendices de la b ouche, et en partie
aux parois de la cavité buccale (pl. 15, fig. 31, 38).
Le ganglion buccal fournit encore par son bord antérieur
un nerf médian qui se rend à la langue, et
deux autres nerfs latéraux qui se renflent sur leur trajet
et donnent un assez grand nombre de filets à la
bouche, aux glandes salivaires et à l’oesophage (pl. 15,
fig . 3 1 ,3 8 ).
Le collier nerveux est composé, à sa partie mfé-
(1) La disposition de ce fdet nerveux, donnée par M. Van Beneden,
est inexacte.