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PULIVIONÉS. — Cuvi1er,
L’oi dre des P ulmones ne renferme jias, comme son
nom semble l’indiquer, tous les Mollusques à respiration
imlmonaire; Cuvier et la plupart des zoologistes,
a son exemple, n’ont pas cru devoir y placer des Mollusques
<[ui présenlent ce mode de respiration, comme
les Hélicines et les Cyclostomes, pour les mettre panni
les Pectinibranches dont ils se rapprocbent, en effet,
davantage par plusieurs des traits de leur organisation.
Mais nous croyons qu’on ne peut guère désigner sous
le nom de Pectinibranches, des .Mollusques qui ne
respirent pas ¡lar des brancbies; il serait donc peut-
être plus convenable de faire de ces Mollusques, comme
font proposé MM. de Férussac et Rang, un ordre intermédiaire
à ceux des Pulmonés et des Pectinibranches.
Les Mollusques iiulnionés, proprement dits, sont
divisés en terrestres et aquatiques, et ceux-ci se subdivisent
en fluviátiles et marins. Nous rangeons parmi
ces derniers le genre Actéon d’Ocken, ou É ljs ie de
Risso, qui a été classé très-diversement par les niala-
cologistes.
C . e n r e ELYSIF.—•E ljs ia , Risso.
Nous avons fait ailleurs l’historique complet de ce
genre, et nous avons discuté les opinions de tons les
auteurs qui s’en sont occupés (1); nous nous bornerons
donc ici à en donner une description directe,
sans reproduire ces opinions, lorsqu’elles ne concorderont
pas avec les nôtres. Nous restituons à ce genre
le nom d É ljs ie qui lui a été donné par Risso, d’après
les raisons qne nous avons exposées dans le mémoire
dont nous venons de parler.
Description extérieure.
Les Élysies présentent, dans leur forme, une assez
grande ressemblance avec les Aplysies, et c ’est d après
celte ressemblance qu’ils ont élé rangés parmi ces derniers'Mollusques
par la plupart des zoologistes. Ainsi
leur corps se dilate, sur les côtés, de manière à former
deux expansions membraneuses, et, en avant, il se
prolonge en une sorte de cou que termine la tête.
Celle-ci présente supérieurement deux tentacules anri-
formes, en arrière desquels se trouvent placés les yeux
((ni sont sessiles (pl. 24 D, fig. 1).
Mais les Élysies diffèrent extérieurement des Aply-
(1) Journal do Conchyliologie, année 1850, tom. 1 , pag. o, 97
et 217.
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