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accompagneiil dans Iciii' dislribulion , el aboulissent
également, en avant, à nn canal excréteur unique qui
longe le conduil déférent et qui nous a paru s’ouvrir
dans l’oviducle (fig. 12, 13).
Nous avons cbercbé, comme pour les antres parties
de l’iqipareil générateur, à déterminer les fonctions de
cet organe, en examinant an microscope les petites
vésicules qui le consliluent et les conduits dans les-
(jiiels ces vésicules versent leur produit; mais nous
n'avons jamais trouvé qu’une matière semi-iluide,
contenant des globules qui ne re.ssemblaient ni aux
ovules, ni aux cellules sperraatiques, ce qui nous porte
à le considérer comme nn organe sécréteur particulier,
annexé à l’appareil reproducteur et probablement
à la parlie femelle de cet appareil, d’après ses
connexions avec l’oviducle.
D’après la description que nous venons d’en donnei’
et d’après nos figures, l ’on jieut voir qne l ’appareil
générateur des Élysies est semblable à celui des Cal-
liopées, et qu’il n’en diffère qne jiar l’appareil sécréteur
dont nous venons de parler, lequel esl beaucouj)
moins dévelopj)é dans celles-ci et tout à fait indéjien-
dant de l ’organe sécréteur mâle.
Le système musculaire est fort jieu dévelojijié dans
les Élysies ; il n’est plus représenté au jned que par
quelques faisceaux musculaires q u i, de l’exlréinité anlérieure
de ranimai, se jirolongent jusqu’à sa jjarlie
Jiostérieure, el jiar une couche Irès-ilne de fibres Irans-
verses qui donlilenl l’enveloppe e.xléricure.
Le collier nerveux, situé en arrière de la masse
buccale, se compose de sept ganglions groupés autour
de l’oesojibage (fig. 16, 17).
Deux de ces ganglions , les ganglions cérébraux ,
placés au-dessus de l’oesophage et accolés sur la ligne
médiane, fournissent jilusieurs jiaires de nerfs qui se
rendent aux yeux, aux tentacules, aux capsules auditives,
aux lèvres et à la bouche. Les nerfs buccaux
aboutissent à denx petits ganglions sphériques qui
sont situés à l’origine et sur les côlés de l’oesojibage,
et qui sont réunis par une très-fine commissure ; de
la partie antérieure de ces ganglions naissent jilusieurs
filets qui se distribuent à la langue et aux parois buccales,
et, de leur partie postérieure, partent denx antres
filets récurrents qui accompagnent l ’oesojibage
jusqu’à l’estomac, où ils aboutissent à deux ganglions
analogues, fournissant d’antres filets nerveux deslinés
à ce viscère (fig. 8).
En dessous des ganglions cérébraux se trouvent placés
deux autres ganglions tout à fait semblables jiour
la forme et le volume ; ces ganglions sont également
réunis sur la ligne médiane par une commissure très-
courte , el ils sont en outre unis supérieurement avec
les ganglions cérébraux, de manière à circonscrire,
avec ces derniers, l’ouverlure qui est traversée par
l’oesojibage; ils fournissent deux jiaires de nerfs qui
se rendent au pied ou à la partie de l ’envelojijie extérieure
qui représente celle partie.
Les trois aulres ganglions qui entrent dans la composition
du collier, jilacés en arrière des précédents.