rieiire, de Iroi.s paires de ganglions qui sont disposés
de la manière suivante.
Les ganglions de la première paire, qui sont les plus
antérieurs, sont réunis sur la ligne médiane par une
commissure très-courte ; ces ganglions, volumineux et
de forme arrondie, fournissent une assez grande
quantité de nerfs qui naissent, les uns de leur bord
antérieur, les autres de leur partie postérieure. Du
bord antérieur se détachent d’abord en dedans et un
jieu en dessous, trois gros nerfs qui se touchent à leur
origine et qui, après un trajet très-court, se jettent
dans les nageoires auxquelles ils se distribuent; en
dehors de ces nerfs, mais plus en dessus, naît un
autre nerf volumineux qui se porte directement en
avant et se divise ensuite en plusieurs fdets qui pénètrent
immédiatement dans l’appendice pédiforme ;
enfin, plus en dehors, l’on voit encore sortir de ce
ganglion deux nerfs dont un, assez gros, se distribue,
en se ramifiant, jusqu’aux parties antérieures d e là
tête, et l’autre très-fin se perd bientôt dans les parties
voisines. Par leur bord postérieur, ces ganglions fournissent
trois autres filets nerveux qui s’anastomosent
entre eux et qui se distribuent également aux parties
environnantes (pl. 15, fig. 30, 36, 37). Tous les nerfs
fournis par ces ganglions nous ont paru se distribuer
exclusivement à des parties musculaires.
Les ganglions qui forment la seconde paire de ganglions
sous-oesopbagiens, sont situés en arrière et en
dehors des précédents dont ils ne sont séparés que par
un simple étranglement; ces ganglions, très-petits,
fournissent chacun un seul nerf qui nous a semblé se
rendre à l’appareil de la génération (pl. 15, fig. 29 ,
30, 37).
Les deux paires de ganglions que nous venons de
décrire, communiquent chacune avec les ganglions
sus-oesophagiens ou cérébraux par une commissure
assez longue, rubanée, qui complète l ’anneau nerveux
sur les parties latérales (fig. 29, 32, 33).
La troisième paire de ganglions sous-oesopbagiens
est située en arrière des précédentes ; les ganglions
qui la composent, séparés par un simple rétrécissement
sur la ligne médiane, sont plus volumineux que
ceux de la seconde paire avec lesquels ils communiquent
en avant par une commissure assez longue.
Chacun de ces ganglions fournit en dehors un nerf
qui se porte , en se ramifiant, sur les côtés et en arrière,
presque jusqu’à l’extrémité postérieure de l’animal
; ce nerf semble se perdre dans les couches de
la peau. Le ganglion gauche fournit en outre, tout
près du sillon qui le sépare de son correspondant,
deux autres nerfs volumineux dont le plus externe
nous a paru se rendre aux branchies, et l ’interne, qui
a un trajet moins étendu, aux organes viscéraux et surtout
à ceux de la génération. Nous avons vu distinc-
tementune de ses branches se jeter dans l’aorte (fig. 29,
36, 37).
Au point de réunion des deux paires antérieures de
ganglions sous-oesopbagiens se trouve l’organe auditif,
sous la forme d’une petite poche transparente, avec
un point noirâtre au centre. Cette partie centrale est