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tiiicts ; ces naturalistes ont fail connaître, en effet,
nn certain nombre de ces Mollirsques chez lesquels les
coecums hépatiques ue se rendent plus dans des appendices
respiratoires extérieurs, mais se ramifient
seulement dans la cavité viscérale. Cette disposition
concorde, chez ces Nudibranches, avec l ’absence des
organes brancbiaux qui paraissent remjilacés par toute
la surface cutanée (1).
Les faits ([ue nous venons d’exposer vont nous
jiermeltre de déterminer les affinités d’un genre de
Mollusques, le genre Pbylliroé, dont la classification
a jusqu’à jirésent offert de très-grandes difficultés aux
malacologistes.
( t ) A l d e k et H a n c o c k , Mémoire déjà cité, the Annals and magazine
o f natural historr, juin 1848, vol. I de la 2' série, pag. 401.
Genre PHYLLIROÉ. — Pliylliroc, Péron et Lesueur.
Nous avons déjà fait, précédemment, l’iiistoire
de ce genre; nous avons vu qu’établi par Péron et
Toesueur qui l’avaient placé parmi les Ptéropodes, il
en avait été séparé jiar Lamarck qui l’avait rangé dans
son ordre des Hétéropodes, et que depuis il avait élé
rapporté à l’un ou à l’autre de ces deux groupes par
presque tous les zoologistes. M. Rang, qui avail jiar-
faitement reconnu combien les Phylliroés ressemblent
peu, tant aux Ptéropodes qu’aux Hétérojiodes, est le
seul qui n’ait pas suivi, dans la classification de ces
Mollusques, l ’exemple de ses prédécesseurs, mais pour
leur assigner une place encore moins convenable en
les mettant auprès des Biphores, dans la famille des
Salpiens. Ces dissidences et cette incertitude des malacologistes,
sur les rapports naturels des Phylliroés,
s’expliquent facilement, comme nous allons le voir,
Jiar les caractères singuliers que présentent ces Mollusques.
Description extérieure.
Les Phylliroés ont le corps allongé, très-comprimé
latéralement, lamelliforme, terminé supérieurement
et iuférieurement jiar un bord mince et comme tranchant.
Assez élevé à sa partie moyenne, ce corps diminue
graduellement de bauteur en avant, ainsi qu’en