MODULE TllOClilFOUME.
Modidus trnchifonnis, iiohis.
(’lanche 3 7 , Figures 25-31.
Modidus, testa coniai, urnbiUcald, transversalitcr sulcatd, pallidè
Jidvd-, spird conico-acutd ; anfractihus senis, planis; ultimo ad
pcriphæriam fortiter angulato, subtas planulato et concentricè
profundè sulcato; aperlurd sub-quadrata, intus silicata; labio
arcuato, in medio dcntifcro; labro angulato, acuto, anticè denticulato;
umbilico angusto, infra dilatato. — Ope.rralum corncum,
ternie, miiltispiratam.
Coquille de forme conique, ombiliquée, sillonnée
Iransversalemeiit, de couleur fauve pâle. Spire co-
nique-aiguë, composée de si.x lours tout à fait planes;
le dernier formant un angle très-saillant à sa circonférence,
j)lane en dessous et marqué de sillons concentriques
profonds. L’ouverture , de forme subqua-
drilatère, sillonnée intérieurement; le bord inlerne
ar(|ué, pourvu d’une petite dent aiguë dans son milieu
; le bord externe anguleux, trancbant el dentelé
en avant; l’ombilic étroit et profond, un peu dilaté à
sa partie inférieure. — Opercule corné, mince et multispiré.
Nous avons vu des individus dont la coquille esl
brunâtre en dessus, et d’un blanc bleuâtre à la parlie
inférieure du dernier tour.
Dtmem/oiis de la coiiuille. —■ Hauteur, dix-sepi millimèlres;
largeur, au dernier tour, quinze millimètres,
Nous avons recueilli celle espèce à l’ile de la Puna,
il l’emboucbure de la rivière de Guayaquil.
Cette espèce se distingue facilement de l’espèce
type ( Trochm modulus, Lin.), jiar sa spire plus élevée,
par l’aplatissement du dernier tour à sa face inférieure,
et par sa coloration.
G e n r e UÂUPHINULE. — Delphinula, Lamarck.
Les observations que nous avons faites sur une
espèce de ce genre, la Dnuphinule noire [D. aftri-
la) (1 ), concordent avec celles que MM. Quoy et Gaimard
ont publiées sur la Dauphinule laciriiée [D. la-
ciniala), si ce n’est pour la membrane latérale du pied
q u i, dans l’espèce étudiée par nous, est ornée de
filaments tenlaculiformes, comme dans les Turbos el
les Troques (pl. 37, fig. 32, 3 3 ). Les Dauphimiles ne
diffèrent donc presque pas, par les caractères de l’animal,
de ces derniers genres auprès desquels il convient,
par conséquent, de les ranger, à l’exemple de
Linné, plutôt qu’à la suite des Scalaires, comme l’a
fait Lamarck dans sa classification.
(1) K eevk, Proceedings zool. Socict., 1842.