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beaucouj) moins nombreuses el (jui occujienl seulemeni
la Jiartie antérieure et sujiérieure du nucléus.
Nous n'avons pu voir que très-incomplétement la
coquille de cette esjièce, qui était en partie brisée sur
l’individu que nous avons examiné; elle nous a paru
ressembler beaucouji à celle de l’espèce précédente,
si ce n’est jiourtant que nous avons reconnu un reste
de carène sur le dernier tour, ce qui la rajijirocherail
davantage de la coquille des Carinaires et des Atlantes
(|)1. 16, fig. 1G-17).
Les couleurs de cette Carinairoïde sont les mêmes
que celles de l’esjièce précédemment décrite.
Dirneiisions. — Sa taille est aussi à peu près la
même. La coquille jiaraït avoir également les mêmes
dimensions.
Il nous paraît incontestable que cette espèce est la
même que celles qui ont été décrites par MM. Rang et
d’Orbigny, sous les noms de Firola caudina et de
Cardiopoda carinata, malgré les différences que celles-
ci semblent présenter, d’après les figures qu’en ont
données ces naturalistes. — Nous n’en avons rapporté
qu’un seul individu adulte, qui a été recueilli par
M. Gaudicbaud dans l’océan Atlantique. Nous en avons
recueilli aussi un jeune individu, dans l ’océan Pacifique,
sur lequel nous avons trouvé la tache qui est située
sous le prolongement caudal, remplacée par une
sorte de disque de matière noirâtre, adhérent par son
centre et libre à sa circonférence (jil. 16, fig. 14).
G e n r e CARINAIRE. — Carinaria, Lamarck.
Nous n’avons qne jieu d’observations à présenlei
sur ce genre aujourd’hui bien connu et caractérisé
surtout par sa coquille.
Nous avons déjà indiqué les différences qui distinguent
les Carinaires des Carinairoides; nous ajouterons
que, dans les Carinaires, la nageoire est plus
charnue et composée de couches musculaires plus
épaisses; la ventouse est aussi toujours jilus grande.
M. D’Orbignv a encooe indiqué, comme un caractère
jirojire aux Carinaires, la forme de la partie cépbalique
qui présenterait deux rétrécissements successifs,
l’un situé en avant des yeux et l’autre à l’extrémité
de cette partie : mais le premier de ces rétrécissements
n’est pas constant, car il n’existe pas sur une
espèce nouvelle que nous faisons connaître; le second
ne peut être considéré également comme un caractère
fixe, puisqu’il est déterminé par le dévelopjie-
ment au dehors de la masse buccale que 1 animal
peut faire sortir ou rentrer à volonté.
La partie postérieure du corps est bordée supérieurement
et inférienrement, dans ces Mollusques, par
des replis de la peau qui ont été généralement considérés
et décrits comme de petites nageoires caudales ;
mais ici encore, d’après ce que nous avons dit précédemment,
une semblable assimilation nous paraît tout
à fait inexacte.
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