autres ganglions, situés en arrière el au-dessous des
précédents, donnent chacun un nerf (jui va se perdre
dans le pied. Les deux derniers ganglions de l’anneau
nerveux, jilacés en arrière des précédents et d’un volume
inégal, donnent naissance :'i quelques nerfs qui
nous ont paru se distribuer aux viscères (lig. 30, 31).
Les ganglions de la première paire, ou les ganglions
céréliraux, présentent un pelit poinl noirâtre formé par
un oeil rudiinenlaire, comme dans ipiejques-uns des
Mollusques ijiie nous avons déjà e.xaminés. L’organe
auditif se voit également au point de réunion de ces
ganglions, avec ceux de la seconde paire (fîg. 30).
M. Nordmann, qui a publié récemment un mémoire
très-détaillé sur le genre Tergipe (1), a rapporté
ace genre deux espèces qui nous paraissent devoir en
etre séparées, d’après la forme de leurs tentacules et
d’ajirès quelques autres différences dans leur or^ani-
■satioii intérieure. M. de Quatrefages a proposé, pour
une espece semblable, le Amphorine [Ampho-
/v«rt)qui, d’après cela, mériterait peut-être d’être
conservé (2).
(t) Ann. des sc. nat., tom. V de ta 3" série, 1846, pa<. 109
(2) Même recueit, tom, I de ta 3- série, 1844, ,,ag 145.
G e n r e CALLIOI’ÉE. — CaUiopæa, d’Orbignv.
Les Galliopées forment un genre bien distinct tle
ceux qui précèdent; M. d’Orbiguy, qui Ta jiroposé ,
n ’en avail donné qu’une description assez incomplète
(1); M. Vérany a, le premier, liien reconnu ses
caractères (2). L’organisation intérieure des Galliopées
est encore peu connue; les observations de M. Milne-
Edwards sur le tube digestif do ces Molluscpies, observations
que nous avons citées précédemment (3),
sont les seules, à ce que nous croyons , qui aient été
publiées à ce sujet. Nous avons pu étudier ce genre
d’une manière complète sur une espèce décrite jiar
M. Vérany, sous le nom de Calliopée de Soulejel (4),
et dont ce naturaliste a bien voulu nous adresser plusieurs
individus parfaitement conservés.
Les Galliopées ressemblent encore aux Éolides par
la forme de leurs corps et par la disposition de leurs
branchies; mais ces Mollusques n’ont cjue deux tentacules
qui nous paraissent correspondre aux tentacules
postérieurs ou dorsaux des Éolides, plutôt cpi’aux
(t) Magasin de zoologie, année 1837, pl, 108.
(2) Catalogo degli animali invertebrati marini del golfo di Genova
e Nizza, 1846, pag. 23.
(3) Voir la page 394 de ce volume.
(4) Loco cit., pag. 23.