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t|ue,s. Mais clans les aulres Hétéropodes, cette couche
est beaucoup moins apparente et semble même
se confondre avec le derme, dans la plupart de ces
Mollusques; dans (piekpies Firoles, l’on voit encore
des faisceaux longitudinaux bien distincts venir se
lerminer à la partie postérieure du corps. Cbez les
Atlantes , dont le corps peut se retirer en entier dans
la coipiille, ce mouvement s’oiière par le moyen d’un
muscle columellaire tout à fait semblable à celui des
Casléropodes à coquille turbinée; simple à son iuser-
lion en arrière, ce muscle se divise antérieurement en
plusieurs faisceaux qui se rendent à la tête , à la nageoire,
à la ventouse que celle-ci présente sur son bord
postérieur, et à la partie de l’animal qui supporte Fo-
percule; quelques-uns de ces faisceaux se subdivisent
eux-mémes en faisceaux secondaires, comme le représentent
nos figures ( pl. 23, fig. 1, et pl. 23 bis, rn,
ni, ni).
La partie du système musculaire qui ajipartient à
l’organe locomoteur ou à la nageoire, et qui chez les
Atlantes, comme nous venons de le voir, est une dépendance
de celle que nous avons déjà décrite, en est
tout à fait distincte dans les autres Hétéropodes ; dans
ceux-ci, celle partie du système musculaire est constituée
par des faisceaux q u i, de la partie moyenne et
inférieure du corps, se rendent, de chaque côté, à la
nageoire sur laquelle ils forment un certain nombre de
couches plus ou moins distinctes. Ces faisceaux s’entre
croisent, avant de former ces coucbes, de telle
sorte qne ceux qui viennent du côté droit vont couslituer
le.s couches ojqiosées et réciproipiement; en
outre, leurs libres sont toujours dirigées de manière
que celles d’une coucbe croisent oblkinemeot celles
de la concile adjacente (p l. 17, fig. 1, 1 1 , 1 4 ,
19 el pl. 22, fig. 1). Chez les Carinaires, le nombre
de ces faisceaux musculaires est assez considérable ;
on en comjite ordinairement de douze à quinze de
chaque côté (1 ); ils vont former, dans la nageoire,
quatre coucbes bien distinctes dont les fibres serrées
s’étendent également à toute la surface de cet appendice
; les fibres des deux couches superficielles sont
dirigées obliquement de haut en bas el d’arrière en
avant; celles des deux coucbes profondes sont également
dirigées de haut en bas, mais d’avant en arrière.
Au centre de la nageoire se trouve un esjiace celluleux
qui sépare les coucbes du côté droit de celles du
côté gaucbe et dans lequel se ramifient les nerfs el les
vaisseaux deslinés à cet organe.
Dans les Carinairoïdes et dans les Firoles, la disposition
du système musculaire de la nageoire nous a
paru semblable à celle que nous venons de décrire ;
les faisceaux sont seulement plus grêles et les coucbes
qu’ils forment plus minces et à fibres moins serrées,
surtout vers le bord de cet apiiendice où ces fibres ne
forment plus qu’ime sorte de réseau à mailles très-
lâches. Dans les Firoloïdes, ces coucbes musculaires
(1) Cuvier a représenté douze faisceaux, de chaque côté, dans
la figure qu’il a donnée du système musculaire de la Carinaire
(voy. son Mémoire sur la Vtérotrachée, pl. 3, fig. 27).