l i i ;
' ''
;1 t .I '
y
i:
Une troisième paire de nerfs naît inférienrement
de ces ganglions pour aller se ramifier dans la nageoire.
Indépendamment de ces nerfs, qui sont assez gros, le
renflement qui les fournit émet, de chaque côté , un
autre filet nerveux plus grêle qui longe la paroi inférieure
du corps, jusipi’à la tête, et s’y perd en donnant
un assez grand nombre de branches.
Supérieurement, cbacun des ganglions sous-oeso-
jibagiens présente encore deux renflements ou lobules
(pl. 22, fig. 11).
Le renflement postérieur fournit, dn côte gauclie
seulement, un nerf très-grêle qui va se ramifier, en
arrière, dans les parois du corps, el rpii nous a paru
donner quelques filets aux deux appendices de l’appareil
copulateur (p l. 22, fig. 1).
Le renflement ou lobule antérieur, plus volumineux
que le précédent, donne naissance à deux nerfs assez
gros dont l’un se divise en plusieurs branches qui se
perdent dans les parois dn corps (fig. 1 et 11) ; 1 autre
nerf, qui a son origine en arrière du précédent, se
porte, de chaque cô té , en haut vers le nucléus, et
aboutit à un ganglion que nous avons déjà indiqué et
qui se trouve placé en dessous de la masse viscérale
(p l. 22, fig. 1, g").
Ce ganglion nous paraît correspondre au ganglion
viscéral que nous avons décrit précédemment dans le
collier nerveux des Ptéropodes concbylifères; seulement
, au lieu d’être en rapport immédiat avec les
autres ganglions sous-oesopbagiens, comme dans ces
derniers Mollusques, il en est séparé par des coramissures
très-longues, l.a raison de celle disposition se
trouve, ce nous semble, dans la position de la masse
viscérale à l ’extrémité et presque en debors de la cavité
générale du corps, dans les Hétéropodes; la portion
centrale du système nerveux qui préside aux
fonctions des viscères s’est rapprochée de ceux-ci, de
même que nous avons vu les ganglions affectés aux
organes d elà locomotion s’éloigner considérablement
des ganglions cérébraux pour se mettre en rapport
avec ces organes. Ainsi, les trois ordres de ganglions
qui, d’après ce que nous avons cherché à établir précédemment,
entrent toujours dans la constitution de
l’anneau oesophagien, et que nous avons vus réunis
et groupés autour de l’oesopbage, dans les Pteropodes
, sont ici séparés et très-distants les uns des
autres, par les raisons que nous avons données, tout
en conservant entre eux les mêmes connexions ou
rapports.
Outre les deux cordons nerveux qui l’unissent aux
ganglions sous-oesopbagiens , le ganglion viscéral en
reçoit un autre qui provient, comme nous 1 avons deja
vu, des ganglions cérébraux. Quant aux nerls qui en
émanent, ils sont ordinairement au nombre de trois;
l’un de ces nerfs se jette dans la masse viscérale et s’y
nerd entièrement; un autre aboutit, après un trajet
assez court, à un petit ganglion qui est applique sur
la face inférieure ou antérieure du nucléus, et duquel
partent trois ou quatre filets nerveux qui se perdent
également dans la m a s s e viscérale ; enfin, le Hoisieme
se termine aussi à un ganglion qui est place dans le