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point, line petite poche transparente, ressemblant à
cet organe. Il ne nous a jtas été possible pourtant de
saisir sa structure et ses comie.xions avec les vaisseaux
qui en partent et qui s’y rendent.
Organes de la génération. — Cet appareil offre la
même disposition que dans les autres Mollusques ptéropodes.
L’ovaire ou l’organe hermaphrodite occupe le côté
droit ; il est un peu allongé, granuleux, jaunâtre, présentant
sur une de ses faces une scissure par laquelle
s’échappe l’oviducte.
Ce canal, d’abord très-mince, se renfle bientôt
comme dans les genres précédents, de manière à acquérir
un diamètre trois ou quatre fois plus considérable;
il s amincit ensuite de nouveau et, après avoir
décrit quelques sinuosités, il se jette dans le second
oviducte. Le vagin, auquel vient aboutir également
une vésicule très-allongée (vésicule copulatrice), vient
se terminer du côté droit, sur le bord antérieur de la
nageoire correspondante (fig. 4, o, z, x , x', J , et
fig. 3 ,0 ').
La verge est encore formée par un long tube charnu,
terminé en coecum à sa partie postérienre. Cet organe
est couché à la partie supérieure et antérieure de l’animal;
nous n’avons pu voir d’ime manière bien
distincte son orifice qui nous a semblé se trouver
pourtant a peu de distance de l’autre ouverture de
l’appareil générateur et non loin du tentacule du même
côté (fig. n i .
Système musculaire. — Les nageoires ne jiaraissent
formées que par un seul faisceau de fibres musculaires
(jui s’épanouissent et s’entre-croisent un peu à l’extrémité
de ces ajipendices.
Le muscle rétracteur de l’animal est représenté jiar
trois rubans musculaires, dont deux sont situés en
dessus et sur les côtés, et l’autre à la partie inférieure
et médiane. Chacun de ces rubans se subdivise, à son
extrémité postérieure, en deux faisceaux qui viennent
s’insérer à la face interne du manteau, un peu en arrière
de la ligne moyenne; en avant, ils paraissent se
continuer, du moins en partie, avec les muscles des
nageoires (pl. 15, fig. 1, 2, m, m, m ).
Les appendices brancbiaux sont aussi parcourus,
dans toute leur étendue, par un petit faisceau musculaire
qui sert à faire rentrer ces organes dans le manteau.
Organes des sens. — Ces organes se trouvent réduits,
dans les Euribies comme dans les autres Ptéropodes,
aux tentacules et à l’organe vestigiaire que
nous avons signalé comme l’organe de l’ouie.
La sensibilité générale, ordinairement très-dévelop-
pée dans le manteau des Mollusques, doit être très-
obtuse dans les Euribies à cause des modifications que
cette enveloppe a subies dans sa nature; cependant, il
est probable que cette sensibilité persiste dans les parties
antérieures où la peau a conservé ses caractères,
et probablement aussi dans les apjiendices que nou.s
avons considérés comme les brancliies.