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orifice pour la houclie et l’organe excitateur pour une
Iroiupe, erreur cpii a élé reproduite ensuite jiar la
jiluparL des zoologistes.
l.a tête se leriuine aiilérieurenuait [lar un hoid
aigu que forme une bride lilanchàtre et comme filwo-
cartilagiueuse s’étendant d’une nageoire à l’autre;
elle esl creusée d’une cavilé assez grande dans laquelle
est coulenue en parlie la verge (])1. lùhi.s, bg. 20, 21,
//, /, t / e).
Les nageoires sont disposées comme dans les Hyales
et les Cléodores, mais elles sont jiroportioimellement
beaucoup plus larges ; aussi débordent-elles considé-
ralilement le corps de ranimai, non-seulement sur les
côtés, mais encore en arrière. Elles sont oblongues et
terminées latéralement en pointe arrondie (fig. 20,
2 2 ) ( 1).
Ces appendices iirésenlent, à la partie interne de
leur liord antérieur, un repli (|ui se dédouble lui-
même en deux feuillets; un de ces feuillets va se
réunir, eu arrière de l ’ouverture buccale, à celui du
côté opposé pour lormer une espèce de lèvre postérieure
à cette ouverture; l’autre vient se joindre à une
seconde lèvre en forme de bourrelet qui se trouve à
la partie antérieure du même orilice (2). Les nageoires
(t) La ligure qui a été donuce de la Cymbulie, dans VIconographie
dn Règne animal de G. Cuvier, par 51. Guérm-5Icneville,
représente la forme de ces nageoires d’une manière très-exacte.
(2) Dans la plupart des figures que l’on a données de la Cymbulie,
ces feuillets sont représentés déroulés ou déplissés en avant;
mais ce n’est pas la disposition normale, comme nous avons pu nous
en assurer sur plusieurs individus.
se cüiitiüuenl, [lar leur liord postérieur, sur la ligne
médiane, avec un troisième lolie qui se prolonge en
arrière el que l’on jieul regarder comme l’analogue
ilu lobe intermédiaire des aulres Ptéropodes concliy-
liières (lig. 20, 21, 22).
La parlie de l’animai (pie nous venons de décrire
esl loujouis extérieure et ne peut rentrer dans la co-
(piille, comme dans les genres tpie nous avons étudiés
|ii écédemment ; le volume considérable des nageoires
ne nous parait pas êlre la cause véritable qui s’oppose
à leur rentrée dans l’intérieur du lest; celle cause
nous Jiaraîl se trouver liien plutôt dans la disposilion
de la cotjuille qui n’est pas exierne, comme on le croit
généralement, mais inlerne, ainsi (jue nous le ferons
voir bientôt.
La Jiarlie viscérale de l’aiiimal, cjui esl logée dans
la cavilé de celle coquille, esl de forme arrondie ou
ovoïde. Dans les genres étudiés précédemment, c’esl-
ii-dire dans les Hyales, les Cléodores, etc., nous avons
vu (jue celte partie était enveloppée par le manteau
(pii forme une esjièce de sac ouvert eu avant; il n en
est pas de même dans les Cymbulies, et c ’est surtout
jiar la disposition singulière du manteau (jue ces Mol-
lusijues diffèrent des aulres Ptéropodes concbyli-
fères. En effet, la masse viscérale ou abdominale n’est
plus recouverte par le manteau (ju’en dessus; inférieu-
remeiil, elle se trouve immédiatement eu rajiport avec
les nageoires (jui, comme nous lavons dit, la débordent
de beaucouji en arrière ; elle esl ainsi contenue
dans une )iocbe (ju’on dirait l'ormée jiar le décollé