la fécomlation; avant cette époque, et surtoul chez le.s
jeunes individus, celicpiide, plus limpide, présente
des amas de cellules, constituant les globules séminaux
dans lesquels doivent se développer plus tard les spermatozoïdes
(1). Nous renvoyons, pour les diverses
phases de ce développement, au travail de M. Krolm
(pd les a indiquées d’uue manière très-détaillée. Ce
naturaliste a été conduit à admettre, d’après ses recherches,
que ces animaux se fécondaient eux-mémes,
et que cette fécondation s’opérait probablement par le
rapprochement des ouvertures mâles et femelles.
Le système musculaire est constitué par des bandes
de fibres musculaires qui doublent, en dessus et en
dessous, la face interne de la peau. M. Krohn en ayant
donné une description très-exacte et qui s’accorde entièrement
avec ce que nous avons vu nous-même, nous
nous abstiendrons d’entrer ici dans plus de détails à ce
sujet (fig. 8). Ce système comprend aussi les muscles
qui mettent eu mouvement les parties de la bouche,
et pour lesquels nous renvoyons également au mémoire
de M. Krobn.
Le système nerveux, que M. Krohn a décrit avec
d’assez grands détails, présente une disposition assez
l eniarquable dans les Flèches. Il se compose de deux
ganglions principaux , un ganglion cépbalique et
un ganglion abdominal, réunis par deux commis(
1) N o u s avons fait représenter un de ces globules séminaux (Ra-
[irès M. Krohn (fig. 4 2 ). C’est par erreur que, dans la table explicative
de nos jdancbes, cette figure est indiquée comme représentant
une partie du testicule.
sures qui constituent uu véritable collier oesophagien.
Le ganglion cépbalique, situé à la partie supérieure
de la tête, au-dessous de la peau , fournit trois paires
de nerfs : les nerfs de la première paire, antérieurs,
vont se perdre dans les muscles des crochets, après
avoir formé, d’après M. Krolm , un petit renflement
duquel partent les filaments qui se distribuent à ces
muscles; les nerfs de la deuxième paire, latéraux, ne
sont autre chose que les commissures qui se rendent
au ganglion abdominal ou sous-oesopbagien ; les tierfs
de la troisième paire , postérieurs, nous ont paru se
rendre directement aux yeux, ce qui ne s’accorde pas
avec la description qu’en a donnée M. Krohn ( fig. 8,
et fig. 16).
Le ganglion abdominal est situé au milieu de la paroi
inférieure du corps , eu avant des nageoires antérieures
; il est sous-cutané , comme le précédent, et
forme même souvent une saillie assez marquée à la
face inférieure du corps (1). Ce ganglion, allongé et
ovoïde, fournit deux paires de nerfs; les nerfs de la
première paire , antérieurs, ne sont que les commis-
.sures qui font communiquer ce ganglion avec le ganglion
cépbalique; les nerfs de la deuxième paire, postérieurs,
se portent en arrière , en divergeant un peu,
et fournissent successivement des branches très-grêles
qui se perdent dans les parois du corps (fig. 8, 10, g ) .
[,es fibres des nerfs de la paire antérieure .semblent se
(1) Nous avons trouvé cette disposition, qui parail singulière,
sur plusieurs iridiviilus (fig. 4 0, g').