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laires qui circonscrivent, jiar leur entre-croisement, de
petits espaces en forme de losanges (pl. 24 B, fig. 1).
Le ventricule, (jni fait suite à l’oreillelle en avant,
est jiyriforme et a des jiarois beaucoup jilus éjiaisses ;
sa structure est du reste la même que dans la jilupart
des autres Mollusques Gastéropodes.
Le coeur est contenu, comme cbez les autres nudibranches,
dans un péricarde assez résistant qui adhère
à la Jiaroi supérieure de la cavité viscérale, sur la ligne
médiane (pl. 24 B, fig 1) (1).
De la paroi antérieure dn ventricule naît l’aorte qui
se divise, presque immédiatement après son origine,
en deux troncs principaux, l’un antérieur, l’autre
postérieur. Le premier, après avoir fourni une grosse
branche à l’ajipareil générateur (matrice et organe
mâle), se porte en avant, vers la masse buccale, et se
distribue aux parties antérieures de l’animal, comme
dans les autres Mollusques. Le second se rend dans
l’ovaire oii il se distribue en grande partie ; quelques
branches sortent de cet organe, pour se jeter dans le
Jiied qu’elles couvrent de leurs ramifications ( pl. 24 B ,
fig. 1).
L’appareil de la génération est entièrement semblable
a celui des autres nudibranches et surtout des
Tritonies (2).
(1) Nous avons trouvé, annexé au péricarde, un petit organe
glanduleux dont nous ignorons entièrement les usages (pl. 24 B,
%■ Lr).
(2) La description que Cuvier a donnée de cet appareil, dans ses
mémoires, est inexacte.
Cet appareil se compose d’abord d’im organe volumineux
([ui occupe, eu arrière, une grande jiartie de
la cavité abdominale (jil. 24 A, fig. 11, o); cet organe,
en forme de grajijie jilus ou moins serrée, est incontestablement
l’ovaire; mais nous examinerons bientôt
s’il n’aurait pas en même temps d’autres usages. Un
canal très-grêle d’abord, que nous devons regarder,
d’après cela, comme un oviducte, naît par des ramifications
de cet ovaire ; après un assez court trajet, ce
canal présente un renflement considérable, formant
deux ou trois replis serrés, et s’amincit ensuile de nouveau
de manière à reprendre jiresque son jiremier calibre
(jil. 24 A, fig. 11, d, (I, et pl. 24 B, fig. 1).
L’oviducte, dont nous venons de parler, se continue
antérieurement avec deux autres conduits (jil. 24 A,
fig. 20, d, d!,) \ l’un, beaucoup plus large, à parois
gélatineuses et comme boursouflées, est réuni, par
des circonvolutions très-serrées, en une masse globuleuse
qui occupe la partie antérieure de la cavité abdominale
(jd. 24 A, fig. 11, w ,) , et reçoit, jirès de
sa terminaison à l’extérieur, le canal long et grêle d’une
petite vésicule oblongue (pl. 2 4A , fig. 1 8 ,1 9 , 2 0 , .z);
l’autre conduit, faisant suite àToviducte, est un long
tube entortillé qui va aboutir à l’extrémité de la verge
(pl. 24 A, fig. 11 et 20, z). Le premier de ces conduits
, qui est représenté dans sa disposition normale
(fig. 1 8 et 1 9 , /w, /w, m)e t déroulé (fig. 2Q ,m ,m ,m ) ,
a été pris par Cuvier pour le testicule dans les Tritonies,
les Scyllées, etc. ; mais c ’est évidemment le second oviducte
désigné sous le nom de matrice ; e t , la vésicule