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après avoir traversé un corps ovoïde ou réniliirme, se
renfle d’une manière considéralileponr former lesecond
oviducte ou ia matrice. Celle-ci est pelotonnée, comme
d’ordinaire, en une masse globuleuse qui remplit, avec
le tube digestif, presque touti' la portion cervicale du
corps de l’animal, et, après avoir reçu le canal de la
vésicule copulatrice, elle s’ouvre à l’extérieur, <lu côté
droit, à la position que nous avons déjà indiijuée
(fig. i 4, d, d', m, X, o').
¡Nous considérons la portion de l’ajipareil reproducteur
qne nous venons de décrire, comme la partie femelle,
d après l’examen microscopique qui démontre
la présence des oeufs dans les petits corps globuleux
disposés en grappes, et d’après l’analogie qu’offrent
le.s conduits que nous avons décrits comme l’oviducle
et la matrice, avec ces parties de l’appareil générateur
‘ans les autres gastéropodes.
La partie mâle est formée postérieurement, comme la
précédente, de deux portions sernlilables, siluéesde chaque
côté de la ligne médiane, et offrant l’aspect de coe-
cnms qui se ramifient dans les exjiansions latérales du
corpsdel’animal. Ces coecums, dontles parois sont épaisses,
blancliatres, et qui sont parcourus par un canal
cajiillaire à leur centre, aboutissent, des deux côtés, à
un conduit déférent qui, après avoir communiqué avec
l’oviducte, vers le point où celui-ci se continue avec
la matrice, se dirige en avant, en décrivant quelques
flexuosités, pour se rendre jusqu’à la verge (fig. 12).
Ce dernier organe, placé à l’extrémité antérieure de
1 annnal, du côté droit, a la forme d’nn cône creux ,
recourbé, dont l’axe est occupé par le conduit déférent
qui va s’oiivrir à son extrémité et qui offre nu
Jietit renflement ovoïde au niveau de sa base; quelques
faisceaux musculaires très-déliés servent à le retirer dans
la cavité du corps ou à le faire saillir au debors, jiar
l ’orifice (jue nous avons indiqué et qui se trouve à la
base du tentacule (fig. 6, 12, e).
Nous regardons les coecums ramifiés comme l ’organe
sécréteur mâle, d’ajirès les connexions du conduit excréteur
qui naît de ces coecums avec la verge , et d’après
l’examen microscopique de leur tissu (jui nous a
montré d’une manière non douteuse les cajisiiles dans
lesquelles se dévelojijient les zoospermes.
Outre les jiarties que nous venons de décrire, lo
système reproducteur des Elysies se compose encore
d’nn autre petit appareil qui offre quelque analogie
avec l’ovaire et qui est constitué, en effet, jiar un
grand nombre de vésicules extrêmement jietites, attachées
par un court pédicule à un conduit central
dont les divisions et subdivisions accomjiagnent
les ramifications de la partie mâle. Lorsijii’on examine
avec soin ces dernières ramifications, on voit
rarnjier à leur surface celles du jietit appareil dont
nous jiarlons, ce qui peut faire confondre d’abord ces
denx parties; mais on jieiit assez facilement les séparer
ct s’assurer ainsi qu’elles sont tout à fait indéjicn-
dantes l’une de l’antre. Le nouvel appareil forme donc
aussi, sur les côtés de la ligne médiane, deux esjièces
de grappes donl les branches très-gréles sont partout
accolées aux ramificalions de la jiartie mâle qu’elles