reu.x dans les conjies qn’ils établirent et qu’ils basèrent
sur le caractère peu iinpoiTaut tiré de la présence
ou de rabsence d’une co((iiille, de sorte que, comme
l’a fait remarquer M. de Blainville, des genres extrêmement
ra[)])i’ocbés, les genres l'irole et (.arinaire, se
trouvèrent jjlacés run au coinmencemenl et l’autre à
la iln de ce groupe.
\)axis\'Extrait, du cours (jui parut en 1812, Lamarck
n’adopta pas cette manière de voir, et conserva a
l’ordre des Plérojiodes les caractères el le rang (ju’il
lui avait assignés dans sa Philosophie zoologupie; il
délinil ainsi ces Molbistpies : p o in t de p ied pour ramper,
ìli de bras pour se traîner ou saisir la proie; deux
nageoires opposées et semblables propres a la natation
(1). Aussi, des genres nombreux projiosés par
Pérou el l.csiienr, Lamarck n ’admit que les deux
genres Cléodore et Cymbulie, rejetant le genre Glaii-
ciis dans sa famille des Triloniens, parmi les Gaslé-
rojiodes, les genres Firole, Carinaire etPliylliroé, dans
son nouvel ordre des Llélérojiodes, et le genre Callia-
nire, en debors du type des Mollusques, parmi les
Zoojibyles.
Vers la lin de l’aimée 1814, M. de Blainville proposa
son système de classification des Mollusques,
fondé sur la présence ou l’absence de la tête pour la
formation des classes on divisions jirincipales, et sur
la disposition générale des organes de la respiration,
concordant avec la forme de la coquille , pour celle
(t) Voir cet ouvrage, p. H 2 .
des ordres ou divisions secondaires (1). Classant les
Pléropodes d’après ces considérations, et généralisant
pour ces Mollusques la détermination des bran-
cbies donnée par Cuvier dans le genre Clio, pris pour
type du groupe, M. de Blainville en forma, sous le
nom de Plérodibranches (2), un ordre t|u il plaça après
celui des Cryptodibrancbes ou Céphalopodes. Il rejeta
cependant de cet ordre le genre llyale, dans 1 idée
qu’il devait appartenir, comme on l’avait tl abord
admis, aux Mollusques acéiibalés, el il y rapporta, au
contraire, le genre Pbylliroé, en assimilant les organes
que Pérou et Lesueur avaient considérés comme des
tentacules aux expansions natatoires des Clios el des
Pneumotlermes. M. de Blainville publia aussi des
observations importantes sur les différents genres de
ce groiqie, et démonlra que les genres Glanciis, Li-
role el Carinaire devaient en être rejetés d’une manière
définitive.
Dans la première édition du Règne animal, qui parut
en 1817, Cuvier, ayant érigé en classes les divisions
principale.s qu’il avait d’abord établies sous le
nom de fam ille s ou élordrcs dans le type des Mollusques,
forma des Pléropodes la seconde de ces
classes, et les rangea, comme l’avaient déjà fait MM. de
Boissy et Duméril, entre les Céphalopodes el les Gastéropodes.
11 modifia aussi de la manière suivante la
définition qu’il avait d’abord donnée de ces Molbis-
(t) Bulletin d e là Sociétépiédomatique, 1814, |i. 177.
(2) C’est-à-dire a branchies servant d ’ailes.