Nous ne douions pas tpie ces difrérences evlérieures
ne corresjiondent à des modificalions dans l ’organisation
intérieure, et ue justifient plus tard la séparation
des Olives inopcrculées de celles qui sont pourvues
d’un ojiercule.
L opercule des Olives est corné, très-mince, et
d une forme très-différente de celle que nous avons
trouvée jusqu’ici dans les autres Pectinibranches
(lig. 24, 27).
Dans toutes les Olives , le pied offre un large pore
à sa partie antérieure et inférieure, sur la ligne médiane
(fig. 21, 2 6 /
Oeniie (X)NE. — Conus, l à n n é .
sous el en avant, sur la ligne médiane. Le sijihon
brancbial est long et assez gros à sa base (jil. 45,
fîg. 28). L’opercule des Cônes est corné, onguiculé,
mais remarquable jiar sa forme très-allongée (fig. 29).
Ces caractères concordent avec ceux qui avaient
élé déjà donnés de ces Mollusques. L’organisation
intérieure des Cônes a élé étudiée par MM. de
Blainville, Delle Cbiaje, et surtout par MM. Quoy el
Gaimard, <jui ont dévoilé, dans ces Mollusques, des
particularités anatomiques assez curieuses.
L animal des Cônes, d’après l’étude que nous en
avons faite dans quelques espèces, et surtout dans le
Cône lin é flC . qucrcinus), Brug., que nous avons fait
représenter, offre les caractères suivants :
Une téte proboscidiforme, portant, sur les côlés el
a sa base, deux tentacules de longueur médiocre,
oculés eu deliors et un peu en avant de leur partie
moyenne, très-déliés à leur sommet ; un pied allongé,
assez étroit, terminé en pointe obtuse en arrière,'
claigi et épaissi à sa partie antérieure qui est munie
iuférieurement d’un sillon marginal. Ce pied ofi’re,
comme celui des Olives, un assez large pore en dcs