rière, dans les viscères ([iii icniplissenl le fond de la
coquille, et dont l’autre se dirige en avant, vers les
parties extérieures de l’animal, pour s’y subdiviser en
trois branches jirincijiales, comme nous venons de le
dire (1).
La parlie de l’appareil circulatoire qui rapjiorle le
sang des divers jioinls du corps aux organes de la respiration,
est beaucoiq) moins apparente qne celle que
nous venons de décrire, ainsi que cela a généralement
lieu dans les Mollusques. Nous n’avons pu l’éludier
d’une manière assez comjilète pour en parler ici avec
qnelijues détails ; d’ajirès ce que nous avons vu chez
les Carinaires qui, jiar leur grande taille, se jirêlent
mieux à cette étude (pie les autr es Hétéropodes , le
système veineux général de ces Mollusques offrirait
une disjiosition analogue à celle qui existe dans les
Casléropodes ; comme chez ces derniers, il nous a
Jiaru constitué par deux ordres de vaisseaux appartenant
, les uns aux viscères, les antres aux jiarties extérieures
de l’animal, el venant tous aboutir à un tronc
(t) Les figures que nous donnons, pour représenter la forme du
coeur et la structure de cet organe dans les Atlantes (pl. 2 3 ,
fig. 1 8 ,1 9 ), sont la reproduction de dessins que nous avons faits
sur le vivant, en observant ces Mollusques à un très-fort grossissement.
Par suite de la position dans laquelle se trouvait l’animal,
pendant qu’il était soumis à nos observations, l’origine de
l’aorte semble indiquée d’une manière inexacte sur ces figures :
nous devons dire que ce vaisseau naît du sommet même du ventricule,
ainsi que nous l’avons représenté pour les Firoles et les
Carinaires, et comme cela a lieu généralement dans le coeur des
Gastéropodes.
unique qui parcourt la base des branchies, pour distribuer
le sang à ces organes.
Quant au système veineux brancbial, toujours mieux
délimité tjue le syslème veineux général, il esl disposé
dans les Hétéropodes comme dans tous les autres
Mollusques. Les veines qui rapjtortent le sang des
brancbies, viennent se jeter, tantôt dans deux troncs
qui se réunissent ensuite à jteii de distance de 1 oreillette
, ainsi qu’on le voit cbez les Carinaires, tantôt
dans un tronc unkjue qui suit la ligne des branchies ;
cette dernière diq)osilion , que l’on trouve cbez les
Allantes, rappelle tout à fait celle qu’offre le tronc de
la veine brancbiale dans les Gastérojiodes pectinibranches
(jil. 23, fig. 1 et 18).
Les sexes sonl séparés dans tous les Héléropo-
des (1 ).
Dans les mâles, le testicule forme une masse granuleuse,
blanche ou grisâtre, qui occupe ordinairement
la parlie postérieure et supérieure du nucléus (j)l. 16,
fig. 10, o (2); jil. 17, fig, 6 ,1 2 , 15, t; j)l. 22, fig. 1,
(t) M. Laurillard est le premier qui ait reconnu la distinction
des sexes dans les Hétéropodes , chez les Carinaires ; les observations
de ce naturaliste ont été confirmées plus tard par celles de
M. Milne-Edwards, sur les mêmes ¡Mollusques {Ann. des scienc.
n a t .,'I l série, tom. XVIII, pag. 323). Nous devons dire cependant
que M. Lesueur avait déjà indiqué, avant les observateurs
que nous venons de citer, la distinction des sexes cbez les Firoles,
dans son Mémoire sur ces ¡Mollusques {Journ. o f the acad. o f the
nat. scienc. o f Philadelphia, vol. I , pag. 3).
(2) Cette lettre a été mal mise sur notre figure et devrait être