los .Tiltros , au coiilrairc, celle partie est prcstpie cii-
licreiiiciil caclicc ]>ai' les organes locoinolcnrs <jni s’y
insèrent cl la «lèbordeni en avant, coiiiine dans les
llyales, les Liinacines, les Cymbiiiies, etc.; celle di(-
réronce dans la conrorinalion exiérienre correspond,
connue nous le verrons par la suite, à d’autres diC-
léreiiees non moins Iraiiebées dans le reste de l’organisai
ioii el eoïucide également avec rabsciioe ou la
liréscnce d’uiic coipiille dans ces !\1olliis(|ucs, do sorte
qu’oii peut se servir do ce earaelère pour les diviser
d’uue manière naturelle.
l.a disposition des oiganos locomoteurs est bien
difl'érente dans les deux cas; ainsi, dans les Plérojio-
desnuson a tèlo distincte, les nageoires sonl séparées,
à leur inserlion, dans tonte leur étendue, taudis (pie,
dans les l’U'ropodes leslacés, ces appendices se réunissent
('11 arrière, sur la ligue iiualiaiie, de manière à
ue Ibrmer réellement qu’ime seule (ïxpansion tout à
fait analogue, coniine l’a indiiiné M. de lllainvillo pour
les Ilyal(!s, an ]>ied des Mollusques gastéropodes. Mais
lions verrons (pie les l’iérojiodes du premier groupe
sont [lourviis, outre leurs nageoires latérales, d’im
véritable pied rudimeiilaire (|ui se trouve [ilacé inl'é-
ricuremeiit cuire ces appendiees.
f.cs expansions iialaloiics des Pléropodes jiréseii-
leiil, des ('ormes assez variées (pii ont été généralement
mal indi(nié(>s el (jui nous sembleiil pouvoir servir uli-
lemeiit iioii-seulemeiiL pour la disliiielion des esj)(';ces,
mais aussi jiour celle des genres (jiii diffèrent le jilus
souvent sous ce rajiport d’ime manière bi(;n marijuéc.
La forme générale du corjis, dans les Molbis(pios,
ayant servi do base jioiir leur classilication ou leurré-
jiartition en classes on ordrixs, il imjiorle d’examinei'
si les Ptéi'ojiodes formeiiL sons ce rapjioi t un tyjie
aussi distinct (pie celui des Céjibalopodes, dos (iaslé-
ropodes, e tc ., et s’ils doivent constituer, jiar consé-
([iienl, un groiqic de valeur analogue, ainsi ([iie l’ad-
mellenl encore jiresijiie tons les zoologistes; mais
roxamen de cette (pioslion se présentera d’une manière
[)lus convenable lorsque nous nous occnjierons de la
classilication de ces Molbisijues.
Le manteau ¡ii ésenlc dans les Ptérojiodes, comme
dans les Gastérojiodes, deux dispositions bien difl'é-
rentes, suivant (jue ces Molbis([iies sont nus ou judtè-
gés extérieurement jiar une eoipiille.
Cbez ces derniers, 11 forme autour de la masse
viseéraleim sac très-ainjilc, ouvcrtcii .avant, iioiir jicr-
inettre à l’eau d’arriver aux braiicbies (jiii sont intérieures
dans Ions ces Plérojiodes; de même (jiie dans
les autres Mollusijues toslacés, il esl aussi Irès-miiicc,
si ce n’est vers son bord libre (pii présente toujours un
épaississement mar(|ué, tout à fait analogue au collier
des Castérojiodes concbylifères. Ce bord du manteau
offre des |irolongemeuls dlversiformes (jul corresjioii-
denl à dos jirolongemeuls semblables de la coijuille;
il est garni eu outre de cirrbcs Iri'is-liiis et vibraliles
(jui jiaraisseiil servir à établir, dans le liquide ambiant,
un courant continuel vers les brancbies.
Dans les Ptérojiodes nus, le manteau, jibis éjiais (>t