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Iiis([ues h e rma j i l i ro d i te s (fig. 1 4 , 1 5 , / / ' ) ; à ce re n f le m
e n t fait suite le s e c o n d o v id u c te o u u t é ru s q u i f o rm e ,
c om m e îi l ’o rd in a i re , u n e pe ti te ma s se glolmleus e p a r
ses c i r c o n v o lu t io n s (fig. 1 4 , 1 5 , m ) , et q u i re ço i t
é g a l em e n t , p r è s d e sa t e rm in a i s o n , le c an a l d ’u n e v é sicule
s p h é r iq u e (m êm e fig., . r ) . L’orifice d e c ette
Jiartie de l ’apjia re il se t ro u v e p la c é en a v a n t d e la
b r a n c h i e , d u c ô té d r o i t (fig. 3 , o').
r.a verge, distincte des parties que nous venons de
décrire, est très-longue et grêle dans la plus grande
Jiartie de son étendue; elle forme ordinairement plusieurs
rejilis en-dessous et à gauche de l’oesophage
(fig. 4 , 1 4 , c). Son orifice, situé tout cà fait en avant,
est réuni par un sillon à celui de l’oviducte, comme
d<ans tons les Mollusques de cette famille (fig. 3,
1 4 , d).
Entre la poche qui contient le coeur et la partie antérieure
de l’appareil générateur, se voit un organe
d’un aspect ramifié et rougeâtre, qui nous paraît correspondre
à celui qui occupe le fond de la cavité branchiale,
cbez les Mollusques pectinibranclies, et que
l’on considère aujourd’hui comme l ’organe de la dé-
jiuration urinaire (fig. 4 , 15 , y ) ; mais nous n’avons
bien pu saisir les connexions de cet organe, ni son
mode de terminaison à l’extérieur.
Nous croyons devoir indiquer aussi une jiocbe à
parois granuleuses, qui se trouve dans le même point,
appliquée contre la paroi abdominale, et dont nous ne
saurions dire les usages (fig. 4 , 1 5 , jr).
Le syslème nerveux des Gastérojitères est assez
compliqué; M. Delle Cbiaje l ’a représenté d’une manière
exacte, dans ses parties centrales.
Les ganglions cérébraux, séparés par une commissure
sur la ligne médiane, donnent naissance à cinq
paires de nerfs qui se distribuent au disque tentaculaire
et au pourtour de la bouche; les nerfs optiques,
très-gréles, sont fournis par ceux de la deuxième paire ;
une sixième paire fait communiquer ces ganglions avec
les ganglions buccaux. La plupart de ces nerfs sont remarquables
par les renflements ganglionnaires qu ils
présentent sur leur trajet (fig. 4 , 1 6 , 1 7 ).
Les ganglions locomoteurs, jilacés sur les côtés de
l’anneau nerveux et réunis aux précédents par une
étroite commissure, fournissent cinq paires de nerfs
dont deux, plus volumineux que les autres, se rendent
dans le pied qu’ils couvrent de leurs ramifications;
les autres nous ont paru se perdre dans les coucbes
musculaires de la tête; un de ces nerfs se rend, du
côté droit, au muscle rétracteur de la verge. Ces ganglions
sont unis, en dessous de l’oesojibage, par deux
commissures dont une, très-gréle, est formée par un
simple filet nerveux, émanant de l’un des nerfs dn
pied (mêmes fig.).
Les ganglions viscéraux, situés en dedans des jirécédents,
sont au nombre de trois du côté gauche,
iantlis que, du côté droil, ils se confondent le jilus
souvent en une seule masse ganglionnaire. Celle-ci
fournit un nerf volumineux qui se rend à la brancbie,
à la base de laquelle il présente un petit renflement ;
les ganglions viscéraux dn côté gaucbe donnent nais