Les pal lies (lu ma n te a u (pii lidi-denl rn i iv e r l i i r e de
la ('(Kpiille (iCfreiil mie ('paisseiir assez enns idiirable el
('(iriiK'iil, prineijialeiiieni en a v a n t , un b d i in e l e t assez
large (|ui rajipelle assez bien le enllier de s Mollusipies
g a sh 'ro p o d e s . Ces p a r tie s s o n l aussi rema r ( |u ab le s pa r
leur g r a n d e exie i is ibi l ilé , el lorsipie r a n im a i se d é v
e lo p p e , elles s ’é cliajipcnt p a r les feules d e la c o -
(piille et p e u v e n l , en se r e p lian i s u r c e l lc - e i , la
r e c o u v r i r jiresijue enlif iremenl , c om m e l’a figuré
M. ( ianlraiiio (1).
Luire les deux Livres latérales du manleau se trouve
un appendice foliacé donl la disjiosilioii n’a jias encore
été bien décrile. Cet appeiidiee esl formé jiar
deux liiuillels semblables à ceux (pii consliluonl ces
deux Livres et disjiosés de la même luaniiire, de sorte
(|ue le manleau priisenle réeliemenl sur les côuis (|ualr(!
Livres ou lames superposées, du moins en arriiire, car
eclni (1(1 CCS fciiillels ipii correspond à la face voiilralc
ne s’éliind pas jnsipi’au bord anli rieur dn manteau el
ne déjiassc pas (piel(|ucfois la ligne médiane. Les deux
feuillets dont nous jiarloiis sonl réunis à leur extrémité
Jiosléricurc comme Lis fouillcTs (ixlcnics, mais ils sc
jiroloiigcnl bcauconj) jilus eu arriiirc cl de (iuion à
déjiasser (jucLiucfois la coijuilLï d’une iiianLire considérable;
enlin, le jirolongciminl (ju ils foiiiioiit ainsi
sc Iroiivc réuni à l’extrémité jiosiéricmd des fcnillols
externes jiar mie lame borizoïilalc (jiii fournit encore,
à son jioint de joiiclion avec ces (Liriiicrs, un autre
(1) Mn h u 'o ln g ic n ié d iU 'n a iic c n n i; |iag. 2 5 , pl. I , (ig. 5.
jietil apjicndice. Celle disjiosilion , (jne nos ligures
fcroni j)eiil-(ilre mieux comprendie (jiie la deserijilion
(jne nous venons de donner, est du moins celle (jne
lions avons observée dans Vllyale nideaUk:; nous ne
savons si elle esl entièrement semblable dans les aii-
Ires (isj)ècos (lig. 3V
Ces ajijicndices dn manteau sont aussi lids-cxlon-
siblcs el olfrenl, .snivaiil leurs divers (L'grés de dévclop-
jiemeiil, (L's l'ormcs lirs-vaii(ies (jiie (lucLpics zoologistes
ont ('onsidéiées à loiT eomme jioiivaiil fomiiir
des caractères siKL'i(i(|ues; ils jieuviml aeijiKM ir (jiiel-
(juefois une longueur eoiisidérable et former deux longues
lanières (jne ranimai Iraiiio ajiids lui, eomme
l’éroii ol Lesueur l’oiil rejiiTseiilé dans l’esjM'ee (ju’ils
ont nommée TDiiohraiirlie, et eomme nous l’avons
(igiii'é aussi dans une aulre esjièee, Vllyalc bossue.
Nous n’avons jamais observé dans ces apiieiidices les
eliangemeiils de coloration dont jiarle M. (.aiilraiiie el
(jiii sc feraieni, d’après ce iialuralislc, d’uiui manière
!i(is-raj)ide, laiit()l dans une jiarlie seulement el tanliil
dans lonle leur élendiie.
Ces ajijicndicdsne sont (jue do simjiles imilongcmonls
du manleau el n’onl rien de iiiuscniaire comme jiarais-
scnt l’avoir cru MM. de Blainville et Van liciKideii; leur
d(''V(ilopi)emciil se fait jiar le simjile mouvement d’cx-
jiaiisioii des lissvis de l’animal, mais ils soiil jionrvus
d ’mi ajijiareil miisculaiid ré ira cUiu rp a r lic u lio r i jiic nous
avons déjà d('ci il et (jui csl formé pai c('sfaisctiaux blaii-
cbâlrcs cl Iraiisvcrscs (jtio l’on voit sur la face dorsale
du maiiKiau cl qui sc niudiiiil eu effcl surloul à la base