leur jiosition, leur ibriiie et leur nombre. Les Ptéro-
poiles leslacés n’onl (jue deu.v tentacules sitiuis à la
jiiirtie sujiérieure de la téte; dans les Plérojiodes nus,
au contraire, d y en a généralement deux jiaires (jui
rajijiellent assez bien, par leur position, les tentacules
labiaux el les tentacules jioslérieurs ou sujiérieiirs de la
jdujiarl des Gaslérojiodes.
Nous avons signalé, il y a (jnekjiies années, la jiri';-
sence dans jilusienrs Pterojiodes d’un organe nouveau
aïKjuel nous avons cru jiouvoir assigner le caractère
(1 im organe d’audition (1); nous avons constaté, de-
jiuis, la prcsence du même organe dans tous ces Mol-
lus(jues. De même (jne cbez les Céjibalopodes, il est
constitué Jiar une petite pocbe annexée aux ganglions
de 1 anneau nerveux, sans eommimicaüon avec l ’extérieur
et remjilie d un licjuide tenant en susjiension un
grand nombre de petits cristaux de nature calcaire. La
disposition de ces cristaux an centre de la jiocbe donne
a cette jiarlie l’aspect d’un point noir, entouré d ’un
cercle Iransjiarenl, (jui a jiu facilement induire en erreur
et le faire jireudre pour un organe oculaire.
Les organes de la digestion diffèrent d’une manière
bien trancbée dans les Ptérojiodes nus el dans les Ptérojiodes
concbylifères.
Les jiremiers ont un ajijiareil buccal tnis-développé,
(t) Annales françaises et étrangères d ’anatomie et de physiologie,
t. II, p. 305. — Nos observations, faites d’abord sur des
Firoles et des Carinaires, sont antérieures à celles de M. Siebold, à
(pii l’on attribue généralement la découverte de cet organe.
des organes de prébension (juc l’on a généralement
considérés, mais à tort, comme des organes tentaculaires,
une cavité buccale grande el jirolraclile à la
manière d’une Iromjie, des jiarties cornées jiour la
mastication, une langue volumineuse hérissée de crochets
el des glandes salivaircs considérables.' Leur
estomac, siinjile et membraneux, forme une vaste pocbe
envelopjiée de tous côtés, comme dans les Mollusques
acéphales, par le foie (jui y verse la bile jiar un
grand nombre d’orifices.
Les seconds ont, au contraire, une cavité buccale
considérablement réduite, dépourvue d’organes de
prébension et de mastication , et n’offrant jiliis (ju’iin
rudiment de langue el des glandes salivaires à l’état
de vestige ; mais, cbez ces Ptérojiodes , l’iESojiliage se
dilate à son extrémité en un vaste jabot auquel fait
suite une espèce de gésier armé à rintérieur de jilaqucs
cornées et tranchantes pour broyer les substances alimentaires.
Le foie n’adbère plus à l’estomac, mais
forme, comme dans la jilupart des Mollusijues céjiba-
lés, une masse distincte envelojipée par les circonvolutions
intestinales. Nous avons observé dans plusieurs
de ces Mollusques une vésicule très-allongée dans laquelle
viennent se rendre les principaux vaisseaux
biliaires et qui s’ouvre dans l’intestin, non loin du
jiylore.
La position de l’anus, importante sous le rajiport
zoologique, varie encore dans ces deux gronjies.
.\in si, cet orifice se trouve du côté droit dans tous
les Ptérojiodes nus, tandis que, dans les aulres, il est