organe d’excitation chez ces Mollusques, et que les
oeufs sonl fécondés dans l’ovaii'c on dans l’oviducle
Jiar le ilnide (|u’y verse direcleinent le testicule. Cela
Jiaraîl du moins jilus jirobable (|ue la transmission de
la bcjueur séminale d’un Mollustjiie à l’autre, jiendant
raccoujilemeiit, jiar la rainure qui joint l’orifice jiosté-
rieur à celui de la verge, ainsi qu’on l’a sujijiosé pour
les Ajilysies.
f.e système musculaire est surtout concentré, comme
cbez les autres ¡Molhisijiies, dans les jiarlies de l’animal
(jui servent à la locomotion généi ale ; ainsi, les nageoires
sonl formées de plusieurs faisceaux musculaires
disposés Jiar coucbes et dont la direction est en
rajiport avec les mouvements divers ([n’exécutent ces
ajijiendices.
Cbez tous les Ptéropodes concbylifères, quelques-
uns de ces faisceaux musculaires se jirolongent en arrière
et se rénnissent cn iin faisceau unique et très-
fort (jui va s’imjilanter à l’extrémité jiostérieure ou au
sommet de la co(|uille, et (jui a jiour usage de faire
rentrer la partie antérieure de l’animal dans celle-ci.
Les connexions de ce faisceau musculaire avec la co-
(juille et avec les organes locomoteurs l’ont fait considérer
Jiar M. de Blainville comme l’analogue de celui
(jue l’on nomme muscle colurnellaire dans les Castérojiodes,
et, en effet, sa disjiosilion est tout à fait la
même dans les Ptéropodes à coquille spirale.
Dans les Plérojiodes nus, ce muscle longitudinal ou
colurnellaire esl représenté par un certain nombre de
faisceaux musculaires (jui doublent la face interne du
manteau et s’étendent également de la jiarlie antérieure
de l’aiiimalà son extrémité postérieure. La contraction
de ces faisceaux a, en effet, pour usage de faire
rentrer jibis ou moins l’animal dans la cavité du manteau
et de l’y abriter comme dans une ccKjuille.
Enfin, outre ceux dont nous venons de parler, le
système musculaire comjirciid encore (juekjues jielils
fai.sceaux destinés aux mouvements jiartiels du manteau,
de la verge, des lenlacides, etc., et dont le
nombre ainsi (jue la disjiosilion varient jiar consé-
(juenl, dans les différents genres, suivant la conformation
de ces jiarties.
La disposition du système nerveux, dans les Ptérojiodes,
se rajijirocbe encore bcanconji de ce cju’elle
est cbez les Gaslérojiodes; mais, jioiir inlerjirélcr
convenablement les modifications (ju’offrent, sous ce
rajijiort, les Mollusijues dont nous nous occupons, il
esl nécessaire (jue nous entrions jiréalalilement dans
(juelqnos considéralions générales sur la disjiosilion du
système nerveux dans tous les Malacozoaires, ou, du
moins, dans tous le.s Molltisijnes céjibalés.
I.es auteurs disent généralement, en jiarlant de ce
système cbez les Mollusques, (|ue les ganglions, ou
masses médullaires, qui entrent dans sa comjiosition,
sonl disséminées dans toutes les jiarties du corjis, au
lieu de former, comme dans les animaux articulés, une
cbaine médiane et symétrique; ils disent aussi que ces
ganglions n’offrent rien de constant ni dans leur
Büiiilc — Zool. T omo I I . P a n i c I. h