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sance à tiois filets nerveux qui se distrihuenl surtout
à l’appareil générateur; un de ces filets, plus volumineux,
est entièrement destiné à la verge. Les ganglions
viscéraux sont en rapport, de chaque c ô té , avec les
ganglions pédieux et cérébraux; ceux du côté droit
sont en outre unis a ceux du côté gaucbe jiar une
commissure sous-oesophagienne (même fig.).
Les ganglions buccaux, situés à la partie postérieure
de la masse buccale et en dessous de l’oesopbage, fournissent
des filets nerveux donl la distribution est analogue
à celle qne nous avons déjà indiquée dans
d’autres Mollusques.
Les Gastéroptères ont denx yeux rudimentaires que
1 on voit, à travers la peau, vers la partie moyenne
du disque lenlaculaire. Ces organes reçoivent, comme
nous l’avons déjà dit, une branche nerveuse très-grêle,
provenant de la deuxième paire de nerfs des ganglions
cérébraux (fig. 4 , 1 6 , 17).
Le genre Gastéroptère ne renferme encore qu’une
seule espèce, le Gastéroptère de Meckel, qui est d'iine
belle couleur pourpre, marquée de petites taches
blanches, à la partie inférieure du pied. Ces Mollusques
nagent au moyen des larges expansions que
forme cette dernière partie, et dans une position renversée
comme les Ptéropodes; mais il parait qu’ils
peuvent aussi ramper, à la manière des Gastéropodes
ordinaires.
G i în r e o m b r e l l e .— Umltrella, Lamk.
Les Omlirelles forment nn des genres les plus curieux
de la classe des Gastéropodes. Quoique ces
Mollusques aient été déjà étudiés par nn assez grand
nombre de naturalistes , cependant ils ne sont pas encore
connus d’une manière suffisante pour qu’il soit
possible de leur assigner une place définitive dans la
méthode ; nous regrettons de ne pouvoir nous-méme
faire cesser cet état d’incertitude, n’ayant pu élucider
d’une manière complète quelques points importants
de leur organisation.
Le corps de ces Mollusques, un peu déprimé et
sub-circulaire ou légèrement ovalaire, esl muni in-
fèrieuremenl d’un pied très-large et très-épais qui le
forme en grande partie. Ce pied , recouvert supérieurement
de tubercules serrés et d’inégale grosseur, est
creusé en dessus et à son centre, d’une cavité assez profonde
contenant la masse des viscères; c ’est autour de
cette cavité centrale qu’il présente le plus d’épaisseur;
il s'amincit ensuite graduellement jusqu’au bord , de
manière à représenter, comme l’a dit M. de Blainville ,
une sorte de plan incliné. La masse viscérale est recouverte
d’un manteau très-mince qui forme, tout autour,
un rebord quelquefois dentelé; la structure seule
de ce manleau indique qu’il esl lui-même abrité jiar
une coquille, et il y a lieu d’élre surpris que les ma