(]ue.s : !j ;s Ptéropodcs, clil-il, nagent comme les Céphalopodes
dans les eaux de lu mer, mais ne peuvent
s ’y fix er n i y ramper, fa u te de pieds ; leurs organes du
mouvement ne consistent qu’en nageoires placées,
comme des ailes, aux deux côtés de la bouche : ils sont
tous hermaphrodites (1). Cuvier circonscrivit ainsi le
groupe (les Ptéropodes, comme l’avait d<qà (ait Lamarck,
cl, à son e.xemple, il en repoussa la plupart
des genres (|uc Pérou et Lesueur avaient proposé d’y
introduire, n’admettant également <pie l(!s Cléodores
el les Cymlndies, anxipiellos il ajouta le genre Lima-
cine (pi’il étaldit iiour une espèce linnéennc du genre
Clio. 11 divisa aussi les Pléropodes en deux sections,
d’après la disposition de la tête, caractère (pii peut
servir en elTel , comme nous le verrons plus tard, à
une division naturelle de ces Mollusques ; el si les
genres ne furent ]>as ix-parlis convenablement dans
ces sections, on doit surtout l’altribiier à la connaissance
fort incomplète que l’on avait de la pbqiart de
ces animaux à cette é[io(pic. L on ne doit pas s d o n ner,
par exemple, (pic Cuvier ait séparé les Ilyales
des Cléodores, pour [ilacer celles-ci à cèilé des Pneu-
modermes el des Clios, puis(jne le genre Cléodore n’é tait
encore connu (|ue par la iîgnrc fort inexacte (jue
Brown en avait donnée.
Lamarck, dans son Histoire naturelle des animaux
s a n s vertèbres, en 1819, ne cbangca rien à l’ordre
des Pléropodes, tel (pi’il l’avait établi; il y ajouta
(I) Voir cet ouvrage, t. II, p. 378.
seulement le genre proposé par Cuvier, sous le nom
de Limacine (1).
La même année, M. de Férnssac adopta, dans ses
Tableaux systématiques, la classe des PUa-opodes, d a-
près Cuvier, et la divisa en cinq familles conqiosées
de la mani(';re suivante : il rangea, dans la première,
les genres lly a le , Cléodore et Cymbulie ; dans la
deuxième, les Liinacines et le genre Atlante , que
M. Lesueur venait de faire connaître; dans la troisième,
les Clios; dans la qualrièine, les Pne.umodcr-
mcs et le genre Casléroptère proposé [lar Meckel;
eiilin, dans la ciiupiième, le genre Pliylliroc. La première
de C C S familles est assez naturelle et ne renferme
(¡lie des animaux d’une organisation analogue ; si 1 ou
distrait de la deuxième le genre Allante, (¡ni, mieux
étudié dtqiuis, a été mis avec raison à coté des Piróles
et des Carinaires, elle ne contient plus (¡ne le genre
Limacine, (¡ni doit cire vapprocbé des Cléodores et
des Ilyales; (¡uant aux trois dernières familles, Ion
doit encore en séparer le genre Casléroptère, (¡m
n’est qu’une espèce d’Acère, comme l’a fait voir M. de
Blainville, e lle genre Pbyllirôé, (¡m ne peut également
être réuni aux Pléropodes. Il ne reste donc (¡ue les
Clios et les Pnenmodermes qui doivent être ¡ilacés
dans une même famille.
Après de nouvelles recbercbes, M. de Blainville
avait été conduit à une autre manière de voir sur les
Pléropodes. Il avait reconnu que ces Mollus(¡nes ne
(t) Voir cet ouvrage, t. VI (l'' partie), p. 283.