chies sont formées par deux lignes saillantes en forme
d e ) ( adossés et réunis par une barre transversale;
mais cette disposition n’est pas la véritable. L’extrémité
postérieure de l’animal est débordée par quatre
feuillets membraneux donl deux, l’un supérieur et
l’autre inférieur, sont en effet disposés en forme
de ^ adossés; ces deux feuillets sont réunis par
deux autres feuillets latéraux qui circonscrivent avec
les précédents un intervalle quadrangulaire dans
lequel se voit l’extrémité arrondie de l ’animal; c’est
cette extrémité de l’animal qui forme en arrière le
p e tit corps en form e de grain d’orge dont parle
M. de Blainville. Les feuillets verticaux sont simples,
mais les deux feuillets horizontaux sont garnis sur chacune
de leurs faces, c ’est-à-dire en dessus et en dessous,
d’autres pelits feuillets serrés et disposés comme
les folioles, dans les feuilles que les botanistes appellent
pennées ; ce sont les feuillets branchiaux proprement
dits (pl. 15, fig. 41, 42, b, b).
Outre ces branchies postérieures, le manteau présente
encore, du côté droit, un repli saillant, de forme
triangulaire, dont nous avons déjà parlé, et qui est
garni à sa surface de petits feuillets tout à fait semblables
à ceux que nous venons de décrire (pl. 15
fig. 40, b).
Organes de ia circuiation. — Le coeur est placé à la
partie postérieure de la cavité abdominale, du côté
droit, en dedans du feuillet branchial dont nous venons
de parler; il est logé dans un large péricarde qui
adhère d’une manière assez intime à la face interne
du manteau. L’oreillette, située à sa partie postérieure,
est grande, à parois minces et laissant voir seulement
par transparence quelques fibres musculaires diversement
entre-croisées ; elle se continue en arrière avec
deux vaisseaux volumineux qui rapportent le sang des
branchies (pl. 15, fig. 43, q). Le ventricule, qui lui
est contigu en avant, a ses parois beaucoup plus
épaisses et un aspect pyriforme (fig. 29, 43, c).
L’aorte, qui naît de sa partie antérieure , continue à
se porter dans la même direction, et se divise bientôt
en deux troncs principaux; l’un qui se jette immédiatement
dans la masse viscérale, l’autre qui va se distribuer
surtout à la tête et aux nageoires ( fig. 29,
43, « ) . Nous n’avons pas trouvé, sur le trajet de ce
vaisseau, le renflement en forme de bulbe qui a ete
figuré par M. Van Beneden.
Organes de ia génération. — La disposition générale
de cet appareil est comme dans les autres Ptéropodes
, c’est-à-dire que les deux sexes sont réunis et
que la verge se trouve tout à fait isolée a la partie antérieure
de l’animal.
L’organe que nous regardons comme réunissant les
fonctions de l’ovaire et du testicule, forme une masse
assez considérable, d’apparence granuleuse, qui occupe
le fond de la cavité viscérale et qui est divisé en
lobes bien distincts par des scissures profondes. Son
canal excréteur, qui naît d’une de ces scissures, est
d’abord très-grêle ; mais il se renfle bientôt, comme