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il (ail sa iioiin ilure. J.a partie du rulian lingual qui
déliorde la masse buccale eu arrière, et qui est d’une
longueur considérable, lorsqu’elle est déroulée (tig. 4
et 5, /, / ) , est contenue dans un tube membraneux
Irès-mince ; on pense que celte partie a pour usage
de remplacer successivement celle qui entoure la
langue, à mesure que celte dernière s’use jiar le frot-
lement.
L oesophage a son origine en dessus de la masse
buccale; un jieu en arrière de celle-ci, il présente, de
chaque côté et en dessous, un petit coecum de forme
globuleuse (fig. 2, 4, 5); après avoir repris son premier
calibre, il se dilate de nouveau, dans une portion
assez considérable tle son étendue, et forme une
sorte de jabot a parois fortement plissées en dessus et
sur les côles; d se jiorle ensuite directement en arrière,
pour aller s’ouvrir à la partie antérieure de l’estomac
(fig. 2, 4, 5, e').
Ce dernier organe forme une [loche assez grande,
tres-allongée, el enveloppée en grande partie parle
foie; ses parois sonl peu épaisses et entièrement membraneuses
(fig. 1, 2 , e).
I. mteslin nait de sa partie anlérieure, près du point
où vient aboutir l’oesopbage; il se porte d’abord en
avant, s’infléchit ensuite en dehors el en arrière,
poui contourner 1 organe de la dépuration urinaire,
reprend son premier trajet en avant el pénètre dai7
la cavité Itrancbiale jiour s ’y terminer, comme dans
les autres pectinibranclies, à peu de dislance du bord
filtre du manleau. Celle dernière portion de l’intestin
est ordinairemenl re n flé e el d’un calibre |tlus considérable
que le reste de ce canal (fig. 1 , 2 , i, i, a)', mais
elle se rétrécit de nouveau à son extrémité.
Les Littorines ont deux glandes salivaires blanchâtres,
granuleuses, divisées en plusieurs lobules;
leurs canaux excréteurs, longs et grêles, viennent
s’ouvrir dans la boucbe à l’origine et sur les côtés de
l’oesopliage (fig. 2, 4, 5, a).
Le fo ie , de couleur verdâtre, forme la plus grande
partie de la masse viscérale (fig. 1, 2 , / ) . Les canaux
biliaires s’abouchent par deux troncs principaux dans
la pocbe stomacale (fig. 2 , h).
Les Littorines sont dioiques. Le testicule et l’ovaire
occupent la même place, dans la masse viscérale, et
présentent une conformation tout à fait semblable
(fig. 1, / et fig. 2, o). Du testicule part un canal déférent
q u i, après avoir formé un grand nombre de
replis, vient aboutir à une rainure qui suit le bord
droit de la cavité brancbiale, et se continue sur la
verge dont elle longe le bord postérieur, jusqu’à son
exirémité (fig. 1, d, d). Ce dernier organe , situé à la
base du tentacule droit, est volumineux et toujours
saillant à l’extérieur ; sou bord antérieur est éiiineux
ou denticulé, dans l’espèce que nous avons étudiée
(fig. 1, v). Dans les femelles, Tovaire donne
naissance à un oviducte tout à fait semblable au canal
déférent, et qui se porte également vers la cavité branchiale
où il aboutit à l ’utérus (fig. 2 , d). Celui-ci,
placé à droite et un peu eu dessous du rectum, forme
plusieurs circonvolutions à sa jiarlie jioslerieure, el