IbuiTiil aucun nerf et n’est cvidemnient (ju’une coni-
niissure, ont cru (ju’il fallait voii- lo cerveau dans la
masse sous-(»soj)liagieimo, et cliangor, jiar cousc-
(jiient, la jiosilioii (jue l’on donne à ces Mollusajues
j)our (jue celle masse ganglionnaire sc trouvât suju'-
rieure a 1 (x'sojiliago; d’aulrcs, enliii, oui émis l’ojii-
iiiou, aussi jxni fondée (juo les jirécédeiiles, (jii’il fal-
lail eoiisidérer le cerveau comme rejirésenlé j)ar (ont
l’anneau nerveux.
Dans C('s dilferenles (bTerminations, les anatomistes
ne se sonl jireoeeujiés (jiie d’une jiarlie, le cerveau, à
1 e.xcliisiou des aulics jiarlies (jui eiilreiit d’une ma-
ui('re non moins essenlielle, comme nous venons de
le voir, dans la eomjKisilion du collier (csojihagien ;
el les dilïieidles (ju’ils oui éprouvées lieimeiil à co
( JU C , dans ces i\lollus(jiies, les ganglions cérébraux se
Iroinenl sejiares jiar une commissure très-longue qui
forme touie la jiarlie sujiérieure do l’aimeau, de sorte
(ju’aii lieu d’cire jilacés cn de.ssiis, ces ganglions se
trouvent rijetès sur les côtés el même un peu eu dessous
de l’iesujibage. I>ar suite de celle dis|iosiliou, les
gaiiglioMs cérébraux sont aussi ajijiliqué.s immédialc-
meiil, el sans 1 intermédiaire de commissures, aux ganglions
des organes du mouvement el à ceux do la vio
végétative.
Dans les l’térojiodcs uns, le collier nerveux rentre
dans la di.sjiosition normale; ainsi les ganglions cén;-
braux, jilacés au-dessus de l’u'sojibage et accolés sur
la ligne médiane, communiijiicnt jiar deux commis-
siiri's avec les ganglions des organes de la locomotion
et avec ceux de la vio nutritive : ces derniers, an nombre
de (jiialrc, sonl unis entre eux cl avec les jirécé-
denls par des commissures intermédiaires; comme à
l’ordinaire, ils sont jilaei's cn dessus de l’oesojibagc.
Les ganglions (jni entrent dans la comjiosition du
collier (E.soj)bagicn et les ganglions buccaux sonl les
seuls (jiii existent cbcz les Plérojiodcs; les nerfs (jui
.se rendent aux organes de la loeomotion n’ofl'rent
jamais de renilcmenls ganglionnaires sur leui- trajet,
el nous avons aussi inulilement cbercbé, sur les nerfs
viscéraux , les ganglions (jui s y rencoiilrcnl encore
dans un certain nombre de Gaslérojiodes.
III. msioiiui N A T U IU ÎE IX U l iS r T É I iO P O D l iS .
Les Pk'rojiodcs sont des Molbisijncs esscnli(;llcmcnt
jadagiens, (jm ludiitent ordinairement les b.aules meis
et ne sc montrent (ju accidentellement jirès des rivages;
il nous p.araît jicu probable cn effet (jue certaines
(ïsj)èccs vivent babilnellement dans b's jinrages
dos cilles, eomme l’ont avancé (jiiclijues zoologistes,
et l’on doit pbiliil admettre (jne les Ptérojiodos (jni s’y
rencontrent (jncbjucfois ont été entraînés jiar les courants
on jKinssés jiar les lemjiêtes.
Ixs circonstances jiarticulièrcs dn .si'jour des Ptérojiodes
sonl encore jicii connues; tons les nalurabslcs
(jui sc sont livrés à la reebercbe de ces Mollusijncs
savent que, dans certains jioinls, l’on ne rencontre
(jne des individus isolés ou en jictil nombre, landis
( JU C , dans d’antres, ils forment (jiiebjncfois des bancs
considi'rables. Certaines circonstances favorables à