de harengs. Pour expliquer un commerce, de poissons
aussi considérable, il fauc#®av@ir ;que ces»>.clupées; étaient
repaquéea dans dfâtonnes^e jauge irlandaisé, inférieures
à celles de. Suède, et s réexportées pour le§ dçs d’Amérique
comme poisson de pêehe^d’slrlande,
Le commerce d’huile, de hareng m’était pas moins florissant
en. 1784- iLes Suédois calculaient: qu-e*» depuis
il avait été fabriqué au moins deux cent cinquante ouille,
barils d’huile, et que KÉtajt;» en avait retiré plus de cent
tonnes d’qr .ou quinze millions de francs. Brème, Lubeck,
Hambourgi, Amsterdam , le Havre, Bilbao, Santander en
recevaient des, chargements. La part, .destinée, pour la
Baltique ,Ju t Joujou^s la moins considérable. Avant 17 76,
il n’y avait en^uède qu’un petit nombre de b ruleries de
harengs établies, sur les rochers qui bordentlacote,
puis Gothembourg jusqu’à Stramstadt. En 1 f 83f*om«en
comptait plus derdeux cents*, .
, T,a facilité de débarquer le poisson dans.lesvb ruleries $
celle Af jetpr A la mer lerésidu ou maie qui aeste au fond
des chaudières,; sont des. raisons toutes, naturelles pour
concevoir la prospérité de ces» établissements. »Leur nombre
s ® serait Aneore §, ficru* sbtrois annéesAetpèchepeu favo-
rable?»n’4taientfVenues excitenles. alarmes ou peut-être- la
jalousie de^ieux qui n’avaient point d’intérêt.dans les» bf A-,
leiies. Ils prétendirent que le marc de hareng, produit» par
les quites-et jeté dans la mer, empoisonnait- le fond^deS
baies et en éloignait le poisson. Des mémoires sur levTran-
gm m ^c-st ^insi qu’on appelle ce marc) furent successivement
publiés pour et contre. -Gomme il n’arave que trop
souvent», cette opinion, peu réfléchie At .mal.fondée^-. prévalut.
Le gouvernement, partageant les craintes exagérées*
répandues dans le public, défendit de jeter à la mer le
marc de hareng. Il ordonna de le faire transporter dans
les campagnes et de l’enfouir dans la terre. Il n’y a |)ôint
de doute que ce résidu de matières animales ne soit un
excellent engrais ; mais comme le transport exigeait beaucoup
de frais, l’ordonnance du gouvernement équivalut à
une prohibition, et les brûleries, construites sur les rochers,
furent forcéesi-de suspendre Leurs travaux. Elles furent,
après cette époquey transportées dans l’intérieur des terres,
au préjudice de la fabrication.'La m auvaise prép a ratio n
de l’huile dans un grand nombre de petites brûleries, força
le gouvernement- à établir une inspection sur ce'produit,
afin de1 conserver à l’huile de hareng de provenance suédoise,
la réputation quelle s’était acquise sur les différents
marchés de l’Europe;,mais ces faibles gênes inquiétèrent
le génie 'commercialy elles portèrent un coup funeste à ce
genres d’industrie.
La pêche et; le commerce du hareng! parvinrent en
Snède À leur plus haut degré de splendeur, de 1770 à
1-780.. Il h’y a point de doute que la guerre dans laquelle
s’étaient engagées les quatre grandes puissances, la France,
rAngleterrey l’Espagne et la Hollandè^ ne favorisât beaucoup
les Suédois. Le parlement d’Irlande prohiba, en 1781,
l’introduction du hareng de Suède. Gothembourg et les
autres ports perdirent un de leur principaux marchés.
Cependant ces causes politiques furent très-faibles à côté
des causes naturelles. Le poisson, poursuivi et tourmenté,
gêné dans sa reproduction , finit par abandonner les baies
qu’il semblait affectionner. Dans les dix dernières années
du dix-huitième siècle, le hareng ne se montra plus en
bancs aussi nombreux, les apparitions ’ en devinrent suc