offrirait une nouvelle combinaison assez importante pour
demander l’auteur d’en donner une nouvelle description |
jusque-là, je crois fermement- que la figure ne représente
qu’unemlosefcommune, et de cette variété que les naturalistes
appellent la feinte. Pallas a aussi <Jécrit ùne alose
dans son Clupea piltschardus, parce qu’il dit que le^bord
des deux mâchoires est armé,de dents très-p,etite^ inégales,
recourbées, -a péino visibles à;,la mâchoife-supé-
rieure, et qu’il ajoute que le palais :a -trois tuBercùlfes
osseux.' Si s,on poisson avait-eu des dents. au palais, nul
doute qu’un auteur "aussi eXact ne les eut-vUeV etniien-
tionnéess*Si je conclus gle^la-description de .Pallas que1 le
palais était lisse ,* ce qu’il dit des dents desmâchôiies,
doit epapêcher de regarder son poisson comme un pilchàrd
ou, eequi est le même,.comme une lardine. L’induçtion
me porte, donc à- conclure que le fc,élèbre auteur défia
Zongraphie russe observait une jeune, alose. Toutefois,
je conservefen.core des doutes sur ce rapprochement^:!
n’y : en a »pas sur l’alosë du Volga ^quhressemble^dit-il,
à l’al^éfeordmaire, excepté que celle-là ^ a u ra it4’pas; de
tache5 noire..
: Tous les auteurs dohGje viens de rapponerdês^différenls
passagesfrelativement aux aloses ou.aux feintes, se fondent
aussi, pour distinguer les deux’’espèces, %ûr la différence
dé goût qui peut exister entîe lés deux poissons, Je- ferai
observer, que ces différences sont tout à fait individuelles,
quelles aloses qui paraissent les premières, sont le^plus
grandes, les plus* grasses,Tes mieux nourries, et que c’est
pour cela quelles sont meilleures. Je trouve d’ailleurs
1. Tariâs j iîweT r, BfjSP
dans Les.notes, de N o ^ d è ,la;Mo|inièr(e , que Les pêcheurs
d»e|«kc basse? Seinfej distinguent plusieursi yati,£tés.-< de feintqsb
Ces^cyariétéS';se>-'|appo#eUtiiçi|leuE» taille,nom -,au temps de
leux:-apparition : les feintes,?|es plus grapd§s.« spnt.phis, çsti-
mées^e| plus déliâtes que] les feintés bretonnes, qui .sont
IfS' plusfime^t^i et ,qpi4,}n’pnt.,ma^tee^o.^e Çra^|f II faut
d’ailleurs rpmarquens que les ^l|>s;es^ris,fes. pp mer pu dans
l’eaü saumatté-, * Sënt beaqébup mjqîmisdfcOnhès^f qiié ' Jçs
alosès pfiSfes^àda' remohte4èùf ri.vièrefë-';
L’àlos^f comme le saumon^ pa|se| - dès eaux saldéiticfans
leskeaux douces,Ipo.ur yéfrayejE$ da? f©>r©@u de* natation’des
clupfioïdès ;est bien inférieure Venelle- dejees« maladôpfë-
rygiëns;Tàlt)se fiédranchit p’àslek casfM®es, elle cède même
vol6ntiérs,a l’imp étùôsiué^ d^Têu]^ d’eàü.
TJn'-grand nombre de néchehr^-crpiêht que les aloses
meurent dans l’eau dqaen ajàrès,:¥ avoir Trateé. Quelques
objîeryations„que jj’ai^Hqt^jjdans la ,Sef pe,me feraient aisément
admettre c ^ te assertion ; cependant je ne J ’.é fendrais
pasiàitous le&individus!• J’ai- souvent rencQpÆ<ré,'^à-la fin ||e
juin,*.desialoses tamaigries et exténUëqâ, qui, n’aypnt plus
la dotée de nagèr1, ;se làiss'ai'ehtrf emporter :pâf l!êK côhfahl,
couchées'sur ledos; maïs elles ù’étkîeât pas mortes^ ’ 11
Autrefois ou salait beaucoup l’alôse'; maintenant itae
poisson* est"consommée frais sur les lieux. Ceîa tient, au
moins pour la Seine', à ce que l’on prend dans ne;ileuve
beaucoup moins d’aloses quautréfôi^8'Elles .ont disparu,
dit-on, depuis que,l’on a laissé établir sur les cours d’eàù
un trop grand t nombre-irfejavages.de, laipe .de mouton
irhprégnés jipsuint..
L’alose est tourmentéei par un .àsse^ grand nombre jde
vers intestinaux, et entre; autres par le Filaria piscium ;
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