cheurs islaudais^d'e^siéloignei^^s^ côte, quoiqu’il I puisse
5Ô*avoi-R beaucoup de ïplîofiMâide ^airë^vu l'extrême abou-
dancë~*descabeliaux et des harengs dans lé Bôdêljord près
Nous n’avons pas .parlé. du Jutland où, le 'hareng me
se»montrant que sur üîiëï partielde la côte, lâpêche était
d’ùn faible produit.' Gependané les ville$ de A albourg^
del^ihe^evinrenUsi riches* et-si florissàntestparla „pêche,
.que*pendæht: près d^unfsrèclie oti les;regarda .comme* 4 ^
plus- importantes’du royaume.
^Üi^rêche d’Aalbourg paraît Ts.letre^taitenue' ^sSéz«long-
temps; car en 1 ôjüoqcette?.ville ^ i^w co re s, un p©^tdd’ar~
memènë%onsidérable. Des pêches-dé moindre importance
avaient'lieu autour dés îlesv Ép§Seelandé,4de $Siofiie$ mais
aucune d elflsfnéVemplaea^^mais cêllefide^%>anie^Gesf
seulement en 1767 que fut créépda compagnie,AAJtona;
elle ? ne-répondit pas d’abord aux &,espé|ances quellf jcoür
idêiElànemarcks ëm-avaitllonçues,. qUoique$la?#situation de
cette ville sur fiElbe., parût -très-favorable nn|étahlisse-
menfedé Ce^genr-e. Vers 17*75-, la compagnie !<ÉéÇUt ^<une
nouvelle,organisation, eten 1782 elle mettait déjà^ferpkner
préside trente barquesfdmn âssëzforttonnage, qui allaient
pêcher aùx ’ îles-'Shetland.
| rLa Suède» hafepâsf toujours figuré, en tre^ltes^uati^ns mari
tim est de l’Europe1 qui se ro n t adonnees a - p ê c h e du
harengiaveceun avantage aussi marqué quemëlui de la fin
du siègle-demiert Omfixe»à*pëu prqs au commencement
du treizième sièjçle les premières pêchesuéglé,ea qui se firent
emScanie, mais nous avôns déjà-vu-que d’autres^plus anciennes
faisaient dans la Bâltique, auprès^.de, L’île de*
Bugen; ainsi*Olaüs, roi de Danëmarck j menaça d’exclure.
de lapêche duiSund certaines villes de Scanie, et celles-ci
'Comprenant le préjji!âi|e-«qu’elles j épreuve paient d’une pareille
exclusion, lui donnèrent la.satisfaction qu’iLexigeait.
,On avait, aussi», jj à oèttë', .époque, trouvé l’art d^,conserver
et ÿfie.saleÿwé& fiaremg. ■’<
Anderson remarque qu’à des époques régulières, la plupart
d#s^peupleside .l’Eurqpe^s’assemblaient pu même endroit
poufe^-peefier çe^poisspn,, letiî’art- dp le saler était
en, u&ag<&\dep.uis lqpgtemps ,j puisqu’il y .avait sur les côtes
de Bugen *de^'f|Qirea>ét des m-aEGh,és pour le^sel employé à
préparer le harem* à bord des .bâtiments^.,afin qu’il fut
plus facilement transporté dans l|^*,pays; plus éloignés. $f
Quant à ce qui concerne Ie$ règlements de pêçhe proprement
dits surdqgftcptes de la Norwége^du Danëmarck
ou, decla Suède^on .peut, dire que la plupart d emphases
de, cette pêche jusque dans ces derjpiq^s, temps., se ,confondent.
ayéc oc que nous avons établi dans .l’aperçu des
pêches danoises ou norwégiennès^ parce, que leïègjement
adopté dans les trois, royaumes j>et promulgué par Éric et
Marguerite., contient un article dans lequefqesjsouverains,
promettant paix -sécurité-a^tout pêcheur ou commerçant
qui fe; rendra en Séapie, quoique le prince, dont il
est sujet ou la-ville dont il est citqyen soient en,guerre
entre eux; que iCeuxj dit-il, qui désirent faire la guerre,
aillent combattre sur leur propre territoire, mais la bonne
harmonie doit régner dans les trois royaumes entre tous
ceux qui viennent pour pêcher.* Lesr dispositions de.^ce
règlement sont extrêmement sévèrps, puisqu’il y avait peine
de. mort pour tout marchand qui: mettrait en baril des
harengs, d e mauvaise qualité.
Il faut d’ailleurs remarquer qu a partir du milieu, du
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