La fqrme du corps devEut/nous faire prévoir quelle serait celles de
v la çavité abdominale. Elle est haute, mais très-étroite. Nous y avons
‘ trouvé un oesophage assez long, continué en un estomac pyriforme
assez largg^et complètement fermé à son • extrémité postérieure et
pointue le canal, pneumatique qui va Rouvrir, de‘l’estomac
dans la vessie, prend son origine dans ce poisson sur. l^ partie ân-
^térieure” de^ïl'ÇeSopbage' Ce canal est court et monte obliquement
. vers(,la,vessie. La branche montante est asse» courte, tubulaire; le;
*, pylore aet>le ji^mmencegient dé l’intestin sont entourés de nombreux.
appendices égales, disposés^-à.droite et à gaucheîïde^’éstô-
maç, Le canal intestinal fèit deux petits replis et se rend droit a
l’anus. La vessie suit la courbure en S.très-ouverte de l’oesophagq
et de l’estomsLCj elle se rétrécit en avant sans être cependant *,aüssi
pointue que celle de nqs harengs r.se§. parois sqn.tfargentées;
La Ipïigueur, du plus grand.individu est de, dix pôxtëès
e:t demi. JÊVspèee a été rapdoa||e^dè^Buenos v-Ayres -jiSl]
M. d’Orbigny : ur l’y a. re%cop%egï, depuis Te
mpis ^ de'^eptembre jusqu’au 'mois /(3e|ïfévrier.* Il nous
apprend que ce' poisson y est connu s dus le’,nom dé Pel-
lonai mais que les. Espagnols lui donnent jmssi le nom
(F&^Sardine. Il* vit~ par bandef£l|lftr prend? mifohlet. Les
pêcheurs du pays’ assurent *que l’«spèetT' remonte de slâ
haute mer dans' la Plata rses habitudesll&raient dqi|c ana-
ldguë^T^pmlès de nbs' "Al'os‘és.J“Lè" poisson .parail^stimé
dans* le pays* quoique ]\T. d’Orbigny en ait trouvé la chair
un pëü sèche.
L à P e l l o n e d e ' ,Cà s t è ln ‘a u ._
'k%dJ?ettona Castelnoeana^ nob.)
Une seconde espèce ..américaine de Pellone vient d’être
rappoçtéjs par ^M. .de Castelnau., Voisine . de rteelle çiê
M. d’Orbigny, jçlle. en diffère;
par une paupière adipeuse beaucoup,plus épaisse, un sous-orbi-
' tEthp-beaucoup plus largê, par une tète plus convexe et plus arrondie^.
elle, a »delnombreuses veinules ramifiées sur le préoperculé et
-■ surf^^baut de ropëfèuïe.iLés * dents s'ônf"beaiïcbüp plus fortes que
celles1 ded’esffèëêipfëcédente. L’on 'Voî¥'très-bien^<sur de' palais les
trois'^groupeW dè * dents palatines, ptérygoïdienneS’ -et cellés de la
langue: Il,vn’y^eh a-> pointeur le vomér:JsLps«j’pëïïforaies sont insé-
réesüfplus bas;le premier rayon est plu&<iar gfef l’écaille de somaîsselle
.ésrl’beauGOup'plus'îlongüerfL’anale estFe'ôia'p'ée- en fanlfet les rayons
antérieurs::sïèât/un peu plus hauts. Les lobes'dè'ffa caudale/sont
plus larges et plus arrondis. '
I “fB.*‘6’® %9. A. 36 p . 36. ’
La coulèur m'ait verdâtreMur ue^aos JOugenlée sous le ventre.
*La dorsale a*des’remtes vêrdâtres ; llfcaudale, entièrement couverte
'd’écailles, a le loue inférieurçniàrquév d’une làrgëhacne noire. Les
, aubes nageoires,.sont jaunâtres.
"Kous possédons deux exemplaires de-,ce poisson, dont
l’un-fa dix~sep||p\uhes. Ilsiviepnent’^es^bouches de l’Ama-
zone.g'l
L a Pellone d’Isert^I :
(JPellona, Isexti, nob. ^ Glupea 'africana , Bloch.
L’Ichthyologie de Blocll' contient la description d’une'
seconde .espèce ^vivant dans l’Atlantique ; elle a même quelque
affinité avec Tesnece quënous veno*hs de décrire d’après,
nature ucépendant r si le dessin de Bloch esf^xact, il ne-
la représente pas. ^
Je lui trouve le profil du dos plus convexe; celui du ventre l’est
beauconp moins. La plus; grande hauteur, mesurée au piedjdu
premier rayon de la dorsale,*serait le tiers de la longueur du corps,
fen n’y comprenant pas la caudale. Cette nageoire, égale à la* longueur:
de la'qëfé ‘ fait le ciriquième de la longueur to’lale. Les
ventrales sont excessivement, petites et insérées un peu en avant