Je trouve dansMüller1 les noms de Brisling, Sildinger,
Sardeller.
Notre poisson est beaucoup pins Commun en -Anglè^
terrerSépui^raaiiant y tous tes auteurs en parleàtybt -tous
S'aecordent sur Unè-dénomination anglaise uniforme pcelle
dë Shad. ^Toutêf@is^i>ls.<en reconnaissent delÉr4 ^ti?Sfé§y
l’une, la ■uraïe alose, «et üne seconde ,da Twaite, qui resterait
toujours plus petite que l’alose «et ne la dépasserait
jamais. Ils distinguent’eellé-ci * 4 cause d ’un plus* grând
nombre de -taches rondes sur «les cotes : éestf*hFvariêfê
que Donovan 2 ^figure *sôus iUnom de Shad; ^c’est *aussi
celle qu’ofit indiquée Turtôn,-€ouch, Flemming.
rell a adopté la 'diidsioti^'ÜàÉdié''dans le Règne-'animal j il
distingijïe le 7w«zte' sliad du Æiïô& ^hadf&jëtë*ir%st;ren
cela suivi; par M. Jenyns ; mais les deux descriptionsite-
tailiéëSi que^ l’auteur de Télegiute1 Histoire ‘décroissons
d’Angleterre nous a dorinéès', me confirafe dàns#opinion
sur l’existence d’une aeute’ espècef dalose: I
Notre poisson remonte la Meuse’à la même époquè^qiïe
nous le voyons entrer dans la Seine: "ILen r/èst de^même
dans les autres grands fleuves de FrancPT l’alose remonte
dàns lâ Loire uri p eu p lü stô tq ü ed an s la Seinè; elle s’avance
de la Æioire dans la-Mayenne, la Sarthe^et" autres
affluents y; et* les détaiis’-qub l’on troüve consignés dans’ la
Fibre de Maine-et-Loire par Mj -Millet'3 ; sont tout à' fait
conformes à nos propréi^observatibris. |
Si'M. Savigny ne nous? avait îpâS rapporté l’alose Me
1. Muller, Zool. dan.,-prodr., g. .ISO, afi|.423.
2. Douovanij Brit;fishv pl. 57.. »
3. • Millet , Faune de Maine-et-Loire, t$ny"p. 707.
Nice- 'e,t< de^Turin, il m u e ra it fort difficile d e d ire ' èe;
que M«-Rissola? Voulu décrire'rsous le nom jde Clùpea
o hm , très- répandué^dans tonte l’Italie. *
Je ne vois -tpas* quedes' ichthyologistes italiens de notre
temps aient éc^iré&'ce* que les auteurs de la ’renaissance
avaient laissé|d’incertaimsur ceftpoi’sson. Je regrette'même
de . dUe que* mon célèbreyami',.le prince Charles Rôna-
parte2, a, dansrs’etn dernier^catalogue ichthyol’bgiqüe, fait
q uelques : confusions f qui tendraient ^embrouiller beau-
coupM’cette synonymie^'ErC' effet,' après" avoir établi un
alosa communis -et?un alosa fin ta d’après les errements
arell u il inscrit un alosa pontica d’après M. Eiehwald.
* Or, le clùpea^pontica de cet'auteur n’est point du
genre des Aloses. Cfest ; comme on l’a .vu plus ’.haut, une
espèce particulière de hareng* Le zoologiste’russe a donné
notre alose-sur la même planche sous le nom dé Clujyea
cuspia3. Il me paraît ifnpossible de* conserverie moindre
doute^;d’après là'•figure,1 quoique la ‘description, qui est
certainement trè s^ égligée..’' laisse dans quelques incerti-
tudes.MQue l’on5 compare^ën‘effet,* la peinture’à la description,
je; me .demande, comment l’on peut dire de
ce poisson qu’il a les deux mâchoires égales’ {pnaxilla
utraque oequalis), que la tête-est’ très-grande { caput
maximum). -
Ces inexactitudes mé/donnent le droit'de douter encore
de ce que l’auteur dit des dents. Si cependant l'observa1*
0,0 est exacte, le* poisson indiqué* par M. Eichwald,
1. Risstÿ; Ichth. de $ice, 2.e édife.;,.,pï-453.- *
2. Ch. Bogag. . Catal. dçs poissonfnTEurope, p. 34, p.°'279, 280 et 281.
3. ' Ëfcfw., JFdun.'cass. câucas.fp! lM ,' t. XXbüI, v ’