L’amélioration de cette industrie fut discutée -dans la
diète générale tenue à Stockholm en »7 /|6* Le prince, royal
venait de sè déclarer protecteur de la pêche.- Ce qui seconda
surtout le patriotisme <zél-é! d’un ’ grand ^nombre
d’habitants, fut l’apparition soudaine d’une, énorme quantité
de harengs dans toutes les baies du Bohusland. On se
crut reporté au temps des grandes et mémorables* pêches^
de Scanie; mais les habitants -furent; «pais au dépourvu.
On manquait de barquesyde filets; de. tonneaux et de sel.
Ils e trouvait • par«hasard, dans un port de Bohusland,
quelques ma teiôts hollandais, pêcheurs de profession : on
les consulta; on paya* généreusement leurs, services et on
parvint à les fixer *en«Suède. L’annéesuivantei; la cour de
Stockholm proposa des* primes- pour les- pêcheurs qui'se
pourvoiraient de* filets, pour ceux qui donneraient aux
harengs la meilleure préparatiofty enfin pour ;céàx" qui
l'exporteraient àd’étranger. Les pêcheurs établis sur la cote
de Suède^eurent la concession tle différents privilèges?:-Le
commerce du hareng fut déclaré libres Auemoyen : de
ces encouragements, le produit dé<k pêche de. 1.75g,
faite à Gothembourg et sur les côtes du Bohusland|
s’éleva à près de deux cent mille tonnes, de harengs. La
Suède put* se suffire a. elle-même et s’affranchir du tribut
quelle payait aux étrangers. Les premiers succès firent perfectionner
les procédés de la salaison du poisson, m
En 1763 on rendit le paquage plus parfait, en imitant
la méthode hollandaise. Comme toutes les idées
libérales du gouvernement se* dirigeaient vers < cette nouvelle
source de. richesses, les Ordres du royaume cherchèrent
, en î ybSy à’^rémettre en activité les diverses sortés
de pêche. On rétablit celle de la moriie ou du maquereau,
et onsdonna aux diverses #partiesv.de leur administration
l’ensemble qui’.devait ..en garantir la.durée.. Dans le ..même
temps les Soéd^i^e^diyrèrenti||^la 1 fabRiçation. (Je l’huile
du hareng., dont* ilseont été. longtemps les seuls, commerçants.
Alstrcemer. assure quleiiÿu^p,^;Bauer fut le premier
Suédois qui prépara, l’huile de hareng pour son usage
particulier. Le? baron Cahman ^doubla defHsoins,. ett de
Sacrifices pour «assurer la Suetfeg une industrie, que
l’on croyait alors nouvelle, quoique?.jl’art i d’extraire^du
hareng une huile animale fut cqnnu. et pratiqué xlans le
quatorzième ssièelei.i.Qn nemplftpa d’abord qug l^s,.bran-
chies= et les?intestins »du poisson. L’h.uile qu’on ?en,f obtint
trouvant un débouché ^avantageux «sardes march és É É Il
Baltique, les Suédpis^se -déterminèrent a7^65 ita brûler
ou, à/Guire le poisson entier. Quant au çommq^e fd u hareng
, il s’accrut de: plus en plus.,;. ettJlprsque ,les,primes
cessèrent d’être payjgesjen 1 chacun fit la pech,<ye:t le
èommercei^am:.être.assujetti^ aucune aqtre^fpinialité. qt^e
cellerde d’inspecteur,„du jaugeage^qj^de kfçmgrqpje des
tonneaux. Le.hareng, de la ppehc devGiPthembourg,,était
shbien préparé qûilde cédaiLpeu aux pOÎssons de pêche
hollandaise, e t é t a i t vendu à si »bon marchés que^lui
dessvilles de la basse.Allemagne, à fex.ceptipn,d.’Emb,d,en,
n en pouvait soutenir la. cou cupçence^jQjpjhembourg., devenu
le premier : entrepôt du IN ord, approvisionna de
haiengs une partie# de la B usaient de Ja^Pologne^ig^â-
timents*ffrent voile pour MadgJÇft? pqqr .les Antilles,, pour
la Méditerranéen, etc. L’Iplandeyi^.laquelle nq., s^enc^it
point la prohibition du poisson de pêche ptrap^^e porte'e
par les lois anglaisesj offrit à la Suèdet-un d,é^;Qpçhé si y^ste,
qu’elle. reeuti,f»en 1776, cinquante mille sept_cents}j;onnes