pasvtrès2ïongue ; la caudalje .test fourchue ; les ouïes,sont très-largement
fendues.
U.' 8; D. 17; A. 16; P. 17; V.‘9; C. 27; Vert.' 55.
Les écailles sont petites ; excessivement minfces, par conséquent
très-molles; elles.sont un peu plus longues que hautes; la portion
verticale est plus grande que la partie*libre; il n’y a point de;stries-,
.m i du .moins elles sgnt .d’une extrême ténuité. Nous en comptons
plus de cinquante rangées je long du corps. Je nen VQ^pas de
particulières à l’aisselle de la pectorale ;. mais il y en a une.pqurte
auprès ‘dé la ventrale. La-oarène du yemrjè - a'.quarante et une
épines. Tout poisson brille "du plus bel’ éclat argenté ,‘lé Jof%!t
d’un gris'verdâtre. Quand le poisson» est"frais, il prend dans l’alco#
une teinte roussâtre, qui fait toujours distinguer ‘ce White-Bairtles
jeunes harengs, dont l&;dos devient bleu. Il n’y a jamais de taches
sur les çpiés.de ce poisson.,
J je Muséum a d’abord reçu d^W h itè ^B a it par'les sèins
de M.Te docteur Leach. Dernièrement, *M. Milne Edwards
et R.Owen ont bien voulu mW rappprter*dé Londres,
et j’ai pu m’assurer*, ParIl’ëxamen des nombreux exemplaires
Rachetés pêle-mêle-'sotas le nom'de TVhite-Bait,
qu’ily -a qûelijWfois^avë’cfce poisson dm frai d’une tautfë
petite- dupée. M. Eudes Deloùgcharaps nous a.mis a même,
de faite une semblablmobserVJtiOta sur le frai des'Wrengs
qui entrent datas f embo ucbure de l’O r a l *
M. Yarell a fait connaître complètement le pôissbn qui
estlesujet de7eet article ; d’abord dans un mémoire 1 2 inséré
dans le Journal zoologique,5 ensuite dans son Histoire des
poissons d’Angleterre3., Il a bien reconnu .-que-1 Pennant
avait eu raison de mentionner cette espèce dans la Zoo1.
Zoôï. *Jôum.‘?vo\. TV,-p; 137 et 465, pl. 10.
2. '.Brit. fisk., t. II, p. 126. ■;
logie britannique? f et il a «fait remarquer avec raison, que
Donovan3 s’était tîompé.en le donnant comme une jeune
alose. Pour établit les- différences distinctive’^ M. Yarell
s’est principalement àppuy4;Sur la_4iv,ersité;:dè la coloration.
Celles que nous tirons de la,dentition sont bien plus
positives.
Les habitudes de“ la Rogénie blanche, sont tout à fait
différentes'de celles déboutés 1^1? Wtres: chipées qui fr4
queutent les ,‘cAtes deJ^ fe sn d e -R re tag n ^ è t qui entrent
dans, les flau-yes WÏçta Ægyaume.
& D’avril ^septembre on peut prendre^ ce poisson, en
abondance.à; la hauteur de-Woolwich ou de Rlackwall.
Pendant les^trois-premiers .moisson rencontre d a n s a s
bancs des Rogenia alba quelques jeunes-sprats.
E ’espèee dont nous-traitons ici, apparaît dans la Tamise
Spus une -consistancd^resque albumineuse^. M. Yarell dit
qu’il.n’y a que la Tamisé, et Je Hamble, dont les eaux
•se; ytaisent • d a n s * lies i^ ^ o ta th amp ton, qui aient des
WTiite-Bait{ et pendant l’hiver, les pêcheurs qui poursuivent
le. sprat, prennent fr équemin eut i B es White-Rait
sur les cotes du KentjjgLd’Ess^x...
Ce poisson ne me paraît .pasÿ-dépassqr six pouces.;
1. Brit. Zool., t. III,.pt., 165..
2. Donovan, Brit. fish. pl. 9&.