c&nême, sous ce rapport, l'opinion de* Fabricius. Je
trbuve^ôutéfcis le W indiqué dans lé Faiiha groen-
landica de M. Reinhard t, page. 33, n.° S itL ow 1 l’indique
aussi dans sa Faune « id é é« e ri^ 'r.F ab ^ -en } p a rle .-d ^ s
cell# de l’Islande, et avant M , Olavius3 et Mohr, aont
pas négligé de signaler cette espèce dans leur ouvrage sur
cette contrée/Il Tferi est de même de.Olafsen, Leem^Pom
toppidan, Strôm. Tous ces auteurs ont donné des docu-
ments préciéux, qui oht^ cependant, plus rapport a la
pêche qu’à là véritable histoire naturelle du pOissdm Paber
a d’ailleurs manqué de . justesse >dàns sa- synonymie , en
âiirÉant Brunnich à la liste des Ichthyokgistes qunont
parlé du hareng. Ekstrôm a donné aussi une dissertation
fort étendue sur ce poisson dans son Histoire n a tu r e lle s
pêeheriels du Môrkô. Ih y indique les différents: nomsret
les diVèfe états-du harèng sur les côtes de,îtorwege. '
-Noüs trouvons aussi cè poisson: cité par presque tous les
naturalises anglais; ainsi il faut ajouter à Pénnant les.noms
deTurton5, Couch6, Fleming7, Jennyns j Yarrell^]-avoue
à regret qüë>je ne suis pas aussi content de la figure que^en
savant ichthyologiste a donnée -du hareng que dercelle
des autres espèces représentées dans cet -élégant oiiv^age.
Il a dessiné l’ouverture Re1 l'ouïe aveè- une i échancrure^m
1. Low, Faun.0rcad.,'\>.d3ft.
2, Fab., Faun, island., p. 1 8 2 ,!ii.” 2.
'8. Olay., Island, n -°
4. Mohr, p. 82,. n.° 141- ■
&. Tart.’, Brit. Faun. jp . 106, n.° 110.
6.- Cotoh, Poiss. de- Corn.dim. societ. transact. , 86.
m fiam. , Brit. am ., p. 182.
8. Jenn,, Brit, verteb., p. 484, n.° 116.
9. l a ! ., Brit. fisK. ,?■ 110.
profonde au devant de latpectprale, et il a fait les pailles
si/graodesy qüé.s’il n’avait pas publié le Richard avec les
stries caractéristiques,yàéjjson opercule 3; j’aurais pris volonr
tiers la figure sur laquelle je fais, ces-;observations pour
celle dèwcette espèce plutôt que, pourra représentation du
hareng.
^sG’îest. en profitant des nombreux renseignements, que ces
auteurs m’ont Fournis, et . en mettant à profit les notes que
j’ai trouvées,<dans les, manuscrits de: Noëf de la Mqrinière,
bip ce laborieux antiquaire f avait malheureusement inscrit
un grand nombre d’erreurs.à rectifier, qvMg. j’ai essayé de
composer l’histoire naturelle de-ce poisson.
Presque tous les naturalistes .et les vpyageurs s’accordent
à'dire que le hareng se. trouve également .sur.les acôtes d’Amérique,
comme; sur ^celles d’Europe. Plusieurs ont meme
rapporté, d’après; Anderson, que les. logions .innombrables
de ces poissons sortant des, mers dm Nord, seiSeparaient
en deux grandes, cohortes. lorsqu’elles. étaient, arrivées .à
la hauteur de l’Islande,:,et que l’une d’elles, allait remplir
les vastes b a i^ de l’Amérique .septentrionale. S’il en était
ainsi, il s’ensuiyrait que le haréng apparaîtrait sur. les ;CQtes
américainesj-à peu près à la même, époque que 4pe poisson
vient se montrer .sur .les côtqs? dIEurope ; pfCa*£^stJi la
fin dè mars ou en avril que la.baie de Chesapeake ;e,st
remplie de harengs, tandis que q’^s|-pendant l’hiver qu’ils
apparaissent sur les côtes d’Europe. Mais, d’ailleurs,;ne
qui tranche d’une manière-bien plus.évidente, la question,
c’est que nous donnerons- dans/un, dès articles suivants
la (Inscription du-hareng de ces contrées, et l’on verra qu’il
est d’une espèce certainement distincte.
- On prétend que le hareng meurt aussitôt qu’il est sorti