Nous avonsdi tau commeneemdntdu chapitre
dent, que nous avancerions le lo^g^4es_qqte& de
Germanique, après av.oir examiné le ta tjd j^ p jê ^ e s anciennes
d'^gleteire.^,-
On,sait que cest vers *2 4 *; c[ue jsfi forma,l.a,.<xmféjdé-:
ration de plusieurs villes* de* q qmnie rp^.^ ^s la basse
Allemagne .sous le nom de. .ligpe^ anséatiqu^^Ln^eck,
Hambourg jet Brême, furent le sspremières,.qui s’unirent
ensemble,, et la prospénfé^çle leur ^cpmrç,egôf ,%le „degré
de puissai^qeoù e fies parvinren t en. peu,„de temps, :,^in-t
flqenee qu’elles eurent durant trois siècles dap.sfies,affaires
du N ord, attirèrent bientôt- un grand nombre ^autres
villes dans leur alliance. Lubeck, en 1.1B0 , jouissait presque
seule des, avantages de. la pêche du hareng autour d e j’île
de Rügen. Le commerce, de.harengs salés que Lubeck
transportait dans toute l’Allemagne pour_y^a|isf‘ai.pe aux
besoins fies.nombreux monastères5 celui du sel, nQ^ ff loins
Considérable, et rétablissement de spsçomptoirs,en Scanie,
assurèrent en, peu de temps la richesse e t la puissance de,
cette ville. Hambourg, bâtie par Charlemagne pour ar-
rpterfies courses des Danois, nétait alors guère JOE^pin£ considérable
que Lubeck3 elle obtint d’abord^ de Canut V I,
roi defcDanemarck, puis plus tard d’Ë ric J |ï^ de grands
privilèges pour pêcher et commercer en Scanie, Elle fut
autorisée à y construire des baraques, des magasins destinés
à servir aux pêcheurs tant que. durerait la foire des, harengs
(ffàringsmessé). Plus tard, d’autres vjlles.sollicitèrent et
obtinrent la même laveur, de sorte que, dans le quatorzième
siècle presque toutes les villes de la basse Allemagne
possédaient un petit terrain en Scanie. Brême s’établit vers
le même temps surh^cfi tesdeNorwége pour la pêche
du hareng, et l’on voit, par des chartes octroyées par
Éric II ët’pàr Haquin, que les autres pêcheurs de la basse
Allemagne qui se frendaient sur fiés côtes de NorwégP; y
étaient moins favorablement accueillis que ceux de Brême»
Pendaht ée„temps,;la fortune sembla toujpurs favorable
aux villes anséatiques. A la suite des guerres heureuses
qu’ellés ÿêutinrént cbhtre les* rois . des provinces septeti- "
trionalés, elles finirent par s’ap*proprter toute la pêche
de Scanie dent elles voulaient exclure les Hollandais.
Mais ebirimè il n’arrive que trop Souvent, la ligue anséa-
tiquési formidable, trouva Sa perte dans sa victoire. Les
négociants, trop orofüpés à faire la guerre, oublièrent la
pêche et le commercé.' Plusieurs villes se séparèrent elles-
mêméfide la ligue1* etteonsommèrent en partie Sa dissolution.
Le qui nOüs^ intéresse seulement relativement à
l’anciennejté de la pêche; c’est que Willebrand parle de la
défense d’acheter le hareng avant -qu’ib soit sorti de l’eau.
Sè§ expressions paraissent indiquer le hareng dé la Bâl-
tiqtiêfion peût dônc^tonchire qu’au cdmmencement du
quinzième siècle fle‘s pêcheurs de la Hanse, exclus de la
Scanre' pàt Éric, «’étaient vus forcés d’aller jjëêher sur
des fonds pluslîloignés dans la Baltique.
La pêche danoise remonte avec certitude au milieu du
dixième siècle. On trouve, dans les Annales du temps,
qu’en 960 une grande famine sétant fait sentir en Nor-
wége, de nombreux radeaux dé harengs apparurént sur
la côte et suppléèrènt aux besoins vd u peuple. On voit
aussi que vers le même temps la pêche du hareng avait
lieu dans la Saison du; printemps. Un de ces aventuriers
du Nord, qui firent des établissements dans le Groen->-
land et dans l’Islande ; Evind, se transporta dans une baie