• L’une d’elles a la tête courtevêgalé à la hauteur, du corps et au
quart de; la longueur totale^ c’est-a-direr/que des proportions de
ses-parlies sont lès mêmes que-,çlax».s, la blanquette -de nos iqôtes,;
mais l’espèce étrangère jt le profil du dos plus 'droit, le museau
plù§ grqf etiplus .obtus; l ’échancrure, de là,mâchoire supérieure'
plus profonde ; l ’opercule est plus étroit, plus haut ; lès'dents sont
très-fines. La dorsale a les derniers raydbs' très-côuVts ,^cepqui la
Vend triangulaire. La ventrale répond au septième rayon; lf pêc-
torale atteint presque à la ventrale; le dernier rayon de* l'anale- est
un peu plus long que le's autres. [
D . 1 8 ;-A . 18*; G . SiT; P . 1 3 ; V . .8. n
Les écailles sont assez solides, etpiées;, un peu plus' hautes! que
dans.l’espèce précédente rtout en ayant la même "forme. Il y en
a quarante-deux1, rangées, entre l’omèlet la caudale., !Les dentelures
du ventre- sont moins saillantes que, .cefies de là harçngule de nos
côtes; cependant les Opines ne çont pas moins aiguës'; et l'es écaillés
ne sont pas môînsTortes ; nôus'en cômjptôns' treiite-iVoîstdp coïï-
lèùr^du poisson", conserve dans l'eau-de-VieVest bleu d’adèf^Br
le dos/*âvéc quelque .disposition à' des"¥ayures longitudinales, et
argentée sur le ventre. Un dessin fait à la-Guadeloupe par M. l’HertV
minier apprend que le poisson frais a de dos; vert f-ayec^des-, Vachés
;• orangées près de l’opercule.
J’ai aqssi examiné la splanchnqjdme de^|^(p^s^*rr el^jr,es-
sembleà celle delà blanquetm(h;nos Jôt|s-, seulementl’oesOphage
est proportionnellement uïôins longfel moins ’'grosV Le sa» stomacal
long et%bnique,h’est pas séparé dé sa branche montante ou
de ï’oesOphage par un- étranglement. Lès' coeçurns me paraissent' un
peu plus nombreux. La. vessie aérienne ressemble à celle dé,
blanquette*, et.son' canal pneumatique'se--'rend de mêmeXsur la
‘ pointe de l’estomac. Le péritoine est noir.
Ce poisson est un de ceux des Antilles quiressemblent
le plus à la figure que nous trouvons dans Duhaïuéi ,
sous le nom de petit Cailleu. .. >
* La^deBcription ,.qu’il, e n ^ fd o n n ^ >a#ait, pté .env-p^Je- de j
la GuadelowpèApaVîM.îlâÿbotëau ^lA'èadémieldè'^êciences,
autres** méixrojres scientifique^ Ce natura-
liste avait très-bien reconnu que le poisson appa rtenai t
aux Cli|j)çW, tell#;! çp^ K anup .fe.S^^'ferisait la
dixième ;édition ài^j^ystema natiwoe,^et il proposait alors
deÿjfe n omm p au, opp o,$i,tip n ,au|g$w|fl M égaille, Alosa
brevis&ima seu Sardina Charyhoeorum e^jdisÇ.aillf.u dicta.
Oç^petit poisson eiî^ dit-il, fort^echerch^iétptestjmé' dans
les ,Antilles.' Sa chair- blançhé%lèdélfeade rappelle lé goût
de la ‘sardine cléfÉMhçëi'VP■ '
Le. temps le plus pro!pVÇjt^ÏÉtpêehé Sest; dèp-uis jhin jus-
qu’à la fin ’dé uoyfemjnp! Il s’approche ..alojhyde la. Ç^tq
ppUF^ëntrer dans \es^tmi€msr lesVJâvifiesi'qu les rivières
quiVse jetten|L^iAa mer; il qépps^bs;^,,c^ü'fs' au milieu dn
varech T-,dns>aIgn^Æiaritimeà^^jfe^.petif%trouyent\..dps
quils, sont -écloÊb, une^nqujîntpr^, abondante^ Adulte-, il
-senti en tde lpngîdes/icptes^ibsrgii éloignées» morne,nt des
tempêtes^ il ^ r é u n it en gran de s« tr opp e& Sur ' lè^do n d s de
sable ou de gravier, mais il |éyite les^cetes Toçheq§èa< Ce
Cailleu dés Antilles'eàt uqeV'yraie manne pour les babi-
tants; aussitôt qu’il en paraît un-lit, lesVp^grësV bordent
parxentalpes. le rivage.m.t jgediyrent à la pêche de ce pois-*
.spu-ajpç»leperviçr. Ils en cpns,fryen;t!ppur eux-.et le.ur fa-
milleyjet ils vendent le çpste ^vp/ç avantage.,
‘ J e crois aâssi. re trouver uns- repMtpp tation. dp Caille u
dahs unpessiin que.M^die Poey æifaiLta la Havape^il l’appelle
Sardina de Espana. Les couleurs qu’il donne-à Son
poissonvisont celleseque nous avons^déjà indiquées; il dit
qu’il ne devient pas plus grand que Ja Sardine d’Europe,
qu’on le mang$,i£t «qu’on s’en sert aussi pour amorcer les
ligné!. -