palatins, aux ptérygoïdiens et sur la langue. Le vomer est
lisse. Les dents palatines'*et ptérygoïdiennel forment deux
plaques obiongues en râpe fine, qui rappellent tout à fait
ce que nous avons observé dans- lès Élops. D’un aujxe
côté, le nombre des rayons de la membrane branehiostège
rapprochenaussi notre poison des___Ëlops. On ne peut
cependant placer ce. genre dans cette famille, parce que
la Dussumiérie, n a point entre Jes mâchoires cètos sublingual
caractéristique des Élops et des Amia. Il faut aussi
remarquer que les Butyrins, malgré leur mâchoire disse,
portent des dents au palais et^onlMIouze ra’yons à"la
membrane branehiostège. Ces rapprochements aident à
assigner la place que Boit* «tenir le* poisson qui fait le
sujet def bét1! article. C’est entre les Butyrins et les Élops
qu’il Viendra se placer.
Je ne connais encore qu’une espèce de ce genre.'“ -
Ce poisson a'le corps obloiïg, assez épais. La hauteur, uç peu
plu% courte que la tête, est cinq fois et demie - dans la longueur
totale ; la tête n’y étartirpas .comprise cinq fois. L’ceil est recouvert
d’une paupière-adipeuse trefe-épaisse ; i l est; assez grand , car Süix
diamètre’ mesure le tiers de la longueur de la tête. La mâchoire,
inférieure dépasse -à peine la supérieure : elles sont finement -dentelées
toutes deux et nous avcîns déjà dit que les palatins, les ptérygoïdiens
et là^ langue' sont aussi couverts dé petites dents en râpé
très-fine. Le vomer est lisse ; on observe cependant sur plusieurs
‘individus quelques âpretés sur la longueur, de l*<5s quand on a enlevé
la muqueuse du palais. Je,fais cette observation pour que l’on
ne se trompe pas sur la. diagnose du genre. Les ouïes sont très-
fendues, Xa membrane branehiostège est étroite et laisse apercevoir
facilement les quinze rayons qui la soutiennent. La dorsale est au
milieu du corps. L’anale est courte* et petite: Les ventrales correspondent
au miÏÏetLde la dorsale; elles sont petites , triangulaires et
ont entre elles une écaille assez. large qui dépasse les rayons. La
pectorale a aussi une longue écaille dans^spif. aisselle, La caudale
est si profondément fourchue que les deux lobes ont 1 air d être
séparés.
B. 15; D. 19'; A. iâjjjjte. 23; P /H ; V. 8.
* Les écailles sont petites, torpbent facilement; ellesspi}t le bqrd
libre cilié. La couleur %st; Bleue sur le dos, argentée sur tout le
’ ’ reste du corps.’ Les nageoires sc®t incolores, la,cabale seule a
bèaucoup de noirâtre. ■ x
J ’ai examiné les viscères de ce poisson et j’y, téOjuive un faesophage
assez long, recevant auprès*-dü'fcàrdia’de1 conduit pneümati'que.
L’estomac^est un sac oblop.g, ét’roit, donnant -vers dfethaut une
jj petite branche montante ^parois :charnues. Le pylore est très-
îjj étroit; et il est entouré de nombreux .egeeums. La vessie aérienne
est petite: son canal naît au milieu^ de sa,longueur. ,
Tel 'èÿftHe poisson dont M. Düssumier nous a rapporté
un nombre considérable d’exemplaires. Il lej&a pris presque
tous àtvla eôtemalabare, oùice jîcfisson, qxcèdlenfcAtààânger
et très-sain, yarriVë par .bandes inn ombraife]a la'moisson
d’éfee| niais pêle-mêle aveed’esp^eei de Melette d^iitfe dahs
"èê- volume, page 3f 7, sous le nom Bfe.-Melëtte venimeuse,
parce que la chair de ce poissoirest quelquefois si dangereuse
que son ingestion peut causer la mort. L’espèce:a;été
aussi ré trouvée par ce voyageur à la jéôt# de, Coromandel.
Elle y.’avait été observée auparavant par M. Leschènâult
et plus anciennement pa^Sonneratf Le premier de ces
déux naturalistes l’avait indiqué$*dans,ses; catalogués;sous
le nom de Mode- Kinté ; mais jfaiî cru devoir .dédier le
genre à M. Dussümier, non-seulement pour lui donner un
nouveau témoignage de la gratitude que noufs; ont ‘inspirée
les sacrifices qu’il s’est'imposés pour servir avec tant’Me
zèle l’ichthyologie, mais .encore p a r||j que c’est lui' qui a
indiqué dans ses notes tout le parti que l’on pourrait tirer
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