aisselle. La caudale est fourchue ; le lobe inférieur est un peu
pins long que le supérieur.
D. 17; A. 42; C. 21; P. 14; Y. 8.-
Les écailles sont assez petites et serrées. Nous en comptons quarante
sept rangées .sûr le côté. Il n’y a que vingt-sept épines le
" long de la carène du ventre; on peut expliquer ce petit néiAfcre
par la brièveté du corps de ce poisson. Le dos me paraît avoir^été
roussâtre oufaijve, le reste; du corpsa^enté.'LâÔûi'sale et la é au-
dale sont sablées de noirâtre; les autres nageoires me paraissent
transparentes.
M. Dussumier n’a rapporté- quun seul exemplaire de
cette espèce, long de trois ,p®^è^et demi5 il a pris^ë
curiéux petit poisson sur la côte de Gor.omandel. Nous
en trouvons un èeccmd parmi les collections
faites au Bengale, par M. Belanger, .et qui nous confirme
les caractères spécifiques que nojus avons "reconnus sur
l’autre individu.
La P ellone filigè&e^ ’
( Pellùna filïgera nob.) *
Nous avons encore à parler d’une petitè Pellone’ dônt
les rayons des nageoires, eï surtop. t ceux de la càudale se
prolongent en filaments j d’ailleurs l’espèce, est Voisine de
la précédente.
Elle a le museau pointu, le chanfrein un peu concave,- la courbure
du dos devient convexe à partir de la nuque, et elle Test, plus
que dans notre P. micropus, tandis que celle du ventre l’est beau-
coup moins, d’où il résulte que le corps est proportionnellement
plus allongé. Aussi la hauteur n’est-elle .ici que le quart de;. la
lob gueur totale. La caudale, avec ses filaments ; conserve la forme
fourchue des autres espèces de ce genre. L’anale a plus d’étendue
r sous la queue que celle de l’espèce précédente. Les ventrales sçnt
plus avancées et un peu moins petites. !
D. 21; A. 52, etfe.
La c&Uleur paraît avoir été ;i)onssâtre suU lé-dos et argentée le
long des flancs. Les filaments de la caudale paraissent avoir été
, noirâtres.
La longueur, de l’individu ësjjt de trpisjpouces ^ demi à
quatre pouces.
V Celte esp裣v vient, ,comm| la pxécédenle, de la, côté
de Gorpmancïel. M, Dussumier,1’a a ^ r trouvée à Bombay.
La P ellohe moti.
(Pellojia motçusi, nob.)
! M. Dussumier nous a rapporté une très-petite P ellone
à vçntràîé^’eXCëSSivement Exiguës,
dont la hauteur mesure lé quart de la longueur totale. Le ventre est
v f vtf ès-fortemoat dentelé/l'es nageoires pectorales'.ne paraissent pas
.JWepâésér là Ventrale. La queue est très -étroite. ‘
D. 17; A. 60, étc. :
l&Je ne possédé qu’un très-petit exemplaire de cette
^espèce, long de tPo'îs pt)fices, tju i'ÿ éfë’trouvé à l’embouchure
du Gange. Il me paraît avoir beaucoup d’affinité
avec le petit poisson figuré par M. Gray1 sous le nom de
Glupeà •/»dtoWiiJëilxé s ^ |> a ^ i!le 'è ro it identique au Glu-
panodon motius de M. Buchanan 5 je ne le pense pas.
Il colore le dos en vert; les flancs sont rayés de blanc; le reste
du corps est bleuâtre, à reflets argentés ; les nageoires sont jaunes.
Je trouve, dans le poisson que j’ai sous les yeux , un reste de! ces
bandes, blanches des flancs, c’est ce qui décide ma détermination ;
1. Gray, Illust. of indi zool. by maj.ïgen> ïfatdveicke, t. Il, pl. 91, fig. 3 et4.