cessivement plus tardives et très-irrégulières. Le moment
était venu fou la pêche allart^’anéantir surde^ côtesr du
Bohusland, 'comme il était arrivé au seizième1 siècle sur
cellés -de Scanie. Elle fut sii.médiocre,* en quelle
ne put suffire à la consommation loeaje de la Suède et que
l’exportation du poisson fut prohibée:- En 1800', FÊeosse
fournit du hareng salé à la contrée,: qui en expédiait vingt
ans auparavant, non-seulement dansttOute J’Europe, mais
encore dans les îles d’Amériquéflÿi
A près avoir exposé'préeédemmen t Thistoire succincte de
la pêche du hareng dans les différentes «contrées de l’Europe
septentrionale, disons quelques mots'du mode de
procéder à la pêche, du hareng. Duhamel est entré dans
des détails tellement circonstanciés sur cétte. importante
industrie et sur les différents bateaux, filets ou .autres
ustensiles de pêche, qu’il est à peu près inutile aujourd’hui
de donner de plus longs détails. Je crois devoir renvoyer
à cet ouvrage3.le lecteur qui voudrait"connaître tous les
•détails minutieux de l’art de la pêche. É
Les peuples qui exploitent la Manche* attaehent une si
grande importance aux avantages de la pêche du hareng ^
qu’ils la nomment généralement la grandejpêche, pendant
que celle de la baleine n’a reçu pendant longtemps que le
nom de petite pêche. On y emploie .généralement .tous des
petits bâtiments qui sont d’usage pendant toute l’année
sur la -cote. Gependant^mesufe qu’ils avancent audarge,
les pêcheurs choisissent des bâtiments d’un tonnage plus
grand r afin de pouvoir tenir la mer plus longtemps. Quand
ils doivent passer la moitié du canal, ils se.servent de gondoles
ou de grands.droggers.■ Les bateaux, suivant leur
tonnage, portent jusqu’à seize et même vingt-cinq hommes
d’équipage. Les filets sont des espèces de manets, que l’on
nomme dans» plusieurs' endroits d# la Jüanche, varnettes
ou marsaïqum : ils sont Lits de* plusiewm pièe^^ ^iisues
les unes au bout des: autres pour former ee qu’on nomme
la tessure. Ce filefeestlîfait dun fibasèei fort, afin qu’il soit
assez pesant, quand il est mouillé, pour descendre pet-»
pémdicukirementhdans Feau. Gommé lé hareng se maille
d’autant mieux que le filetjfes.t tendu moins raide, ou ne
met pas; de lest à-sonpied. Chaque pièce de fileta die quinze
à dix-huit brasses de largeur, et la tessure entière a un
nombre de brasses plus ou moins grand, selon l’état de la
mer.» Les pêcheurs ne craignent de lui. donner cent quatre-
vingts à deux cents brasses quand la mer est belle ? mais
ils la réduisent àosoixante - dix ou quatre-vingts siellè
devient grosse et mauvaise. La corde qui passe sur le
hmê du filet s’appelle, probahlementpar ■ ewimption,
jmceile> et .sert à maintenir la happe sûr la surface de
l’eau, au moyen de ses lièges, de ses bassonins et de
ses barils. Quand le: bateau est rendu sur le lieu foe la
■ M lÉ j fil met eu panne,; puis on le: dépâtev Le patron
soccupe alors de jeter à la mer latitessure avec? tôutes
ses» garnitures. Elle est retenue au navire par unesiicoide
nommée halin> dont la longueur varie suivamt'Bétat de
la mer, mais en rapport inverse de k longueurdse la nappe
du filet. Sida mer est don^pkfhalin naguère»que soixante
brasses de longueur j il devient ?de plus en plus: long à
mesure que la me^eàmplus .duBe^ellft «srtr&pfprte;, le
halin a jusqu’à deux cents brasses. Quand fes filets sont
jetés à la . mer on ki$se dériver. Femkntfsla nuit, soit
pour éviteî? les abordage^ ou, selon le dire des pêcheurs,
pour attirer le poisson, chaque bateau de pêche|porte 1 - ao* 1 ' HI ' ' ■ ' 2.2,