terre avec la France entraînaient alors de nombreux armements
maritimes. Pour montrer combien la pêche .était
importante et considérée sur les côtes : de:;Su£Folk tOu .de
Norfolk, Anderson rapporte que'/lorsdu grand armement
de Richard II, en i6$6,ÎÈekbi exempta du■ service tô/us. les
pêcheurs Ideiharengs de Blackeney, deUley*et de.toute
cette côte. Ge même roi adressanùe {proclamation , au 8 b ailli
de Sâinte-Hilda de.Whitby, pour luienjoindre de veiller à
* ce que les. étrangers ne • vinssent?' pas -ùné* seconde ji fois
enlever, au: grand préjudice des; habitants*! le hârepg qui,
en id g i, s’était montré en prodigieuse > quantités sur- les
côtes; orientales: deîJa Grande-Bretagne, lorsque;la. penche
avait manqué’sur presque tous âes .autres ipoin|s;idei.lEurope.
' L’An^'etèrreqpêAaiti a^issisiur-qlesf'oôtes
... Outre le < commerce qui'résultait'de la pêche du hareng,
on sait aussi .q u e'ce ’poisson- salé- entrait ^autrefois > au
nombreidespro visions ide:éampagne#:t!Tde^gueiéew Ainsi,
Édouard; I I I ,-rôi;:d’Anglëtéke^ demanda /ehti^audl^sknur
nitions'de bêuehe pour, les sqldats dé l’armée;jqiieasa Ûotte
allait transporter, en. Gascogne y une contributio-n. de .quar
rante last de Harengs, a#fot U4 9k &£tiftËÊÊtÈKiKËÊÈ$^
•< : t Iiesiguerfes que s’étaient faites Édouard 11T nt .GhairlesJ^;,
roi de France ^.-celles de ‘Richard- II.montre. les ^Écossais,
avaient porté quelquespréjudice a la pêche du hareng. Si
Henri IV/luiédonna qüelques encouragements par oles
trêves 'dé* î 4o £ e t :i 4o4 avec/les, Français j .et p armelle; d.e
x 4o6 avec lés Flamands* le s règne guerrier/de HenrbiV détruisit
un peu les bons; effets que) 'ces .trèves psâcifiques
avaient produits.;Mais;,- dès le commencement de»ce siècle,
le pavillon de la n Grande-Brejagné parcourait les côtes
de la Baltique, p o u r é t e n d r e le commerce de l’Angleterre
, et surtout pour supplanter‘les villes anséàtiques
dans - quelques-unes des^places qu’elles fréquentaient.
D’ailleurs ^’dans oes 'mers, ils n’étaient plus inquiétés par
les courses des Français, Ues pêcheurs anglais s’éloignant
dedâ Mariche, se. rendaient sur les côtes de Norwégè ët
de Danemarcky ôù"ils • avaient moins de danger à courir.
Éric de Poméranie était alors sur le trône; il se plaignit
a u ^rnû • d^ Angle te rr e idu nombre^ excessif de bâtiments anglais
qui couvraient-les mers de ses États. Henri V écouta sa*
rep r ésentation, psau é lli t ; d é fe ns e aux Anglais d’y pêcher
à l’avenir. La proclamation .de r4 qui fut faite à cette
occasion est précieuse daps le tableau des pêches de la
Grande-rBretagne, car elle relate le nom de quatorze, ports,
aux baillis desquels elle fut adressée;’ ce qui prouve l'extension
que tes pê’dies.avaient dëjà prise dans les villesna-
ritimcs de^l’Angleterre. A cette même époque une aussi
grande activité ;se développait en Écosse. Les àctes du
parlement font foi que les législateurs s’occupaient : âVee-
énergie; d’étendre leurs pêches^ nationales, en obligeant
lés* bourgs1 royaux d’équiper des barques ou des 'flûtes
dépêché pour en établir une»générale autour du royaume.
Un droit de quatre- deniers écossais fut prélevé par une
loi du parlement d’Écosse sur chaque baril de mille harengs
sauris dans le pays. Malheureusement plusieurs fautes
politiques détruisirent en peu de temps l’heureuse extension
que prenait ce commerce en 1429* Les villes anséa-
tiques et -celles de la Hollande achetaient tous les ans
une quantité incroyable de harengs sur les côtes d’Écosse.
Jacques rendit une ordonnance qui défendit de vendre
le poisson en mer. Il voulut astreindre les pêcheurs à en
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