tées ^ômme vraies par presque «tout le monde et dont
l'exactitude n est nullement fondée. Ainsi, comme je viens
dë^ lë i rappeler ÿ fces nombreux règlements* Combattent
très-fortement4 e système migratorial desfharengs.
On attribue généralement à Guillaume de Beukelings,
né à Biervliet, l’art de la salMson du harengc Ge pêcheur
hollandais mourut en 14495 déjà1 deux siècles auparavant
lesT-arrêts de nos rois ^réglaient le commerce, ou
la vente du hareng salé à ParisS'L’examen de l’histoire des
pêches dans les autres mers^de l’Europe viendra éclaircir
aussi plusieurs points de l’histoire naturelle o u s^m o ^
mique du hareng. 't' ' j
La pêche flamande ne peut prendre place^dans une
histoire des pêches», et particulièrement dans celle du ba-
rengytpie* parce quelle éstÿ en quelque sorteyde^ereèâu
des pêches'îhollaudalsés.*Sans cette considération^ le petit
nombre de bateaux et d’hommes quelle employait, ainsi
que le peu d’importance de ses| poftsf justifieraient en
quelque SOrtë d’oublr dans lequel on laisserait uoutès®fes
côtes de la Belgique. Chacun sait que ià "Flandre
prenait originairement quelle territoire de Bruges, liés
p remie'rs'-seigneurs de ce pays avaient le titre de iôfes-
tieiS^ et le premier d’entre eux qui reçut le titre le comte'
fut Baudoin, qui enleva la fille^de Charlesle Ghaùve,
et Fépousa* Il obtint cependant de son beati-pefede pardon
de < Koffense qu’il lui avait faite. Charles lui accorda
tout le' pay s dc-FlaUd^foi^titre de comté y et il y‘ j oignit
•entbre les territoires de Gand, de Courtrai, de Totfmaty,
d’Arras et les pays circonvoisins, fort dévasté# alors par
les bandes d’aventiîriers que lîon a confondus sous le nom
de Normands. * Bruges devint florissante-" par l’entrepôt
qu’en firent les villes anséatiques ; selle devint la capitale
des Flandres. L’Écluse, qui était nommée,;avant i335-,;
Læmmens-Wliet, était, peu fréquentée., Ostçnde n’était
encore qu’un village en 8 elle n’était habitée que par
des pêcheurs deharengsç ainsi que JNieuport-, Dunkerque
n’était aussi qu’un hameau habité par des pêcheurs; Grà-’
velines né commençai à exister que vers i-160 sous Thierry ;
comte* de Flandre, et elle n’acquit de l’importance qu’au
commencement du douzième siècle. On ■,conçoit que la
pêche du hareng commença dans -toutes ces villes. La
Gharte* aecondéeiaux habitants de» îfieuport par Philippe
d’Alsaee atteste, qu’en 1163, cette ville envoyait des barques,
ou des buyses à la pêche du hareng. Ges privilèges
furent 1 augmentés ou confirmé par ses suçcesseiMs. La
pêche de Kieuport prospéra tellement y qu’on y fonda et
qu’on y bâtit avec le produit. djé- ‘la seule dîme levée sur la
pêche du hareng, les hôpitaux, les églises, etc. Nieuport
devint le . chef-lieu.des pêches dje la Flandre, le iharché
principal du poisson : il fut pour ces contrées ce qu’était
Yarmauth pour l’Angleterre, ou Dieppe pour la France.
Mais la .triste nécessité dans laquelle* siest vue la Flandre
d’être* presque toujours le théâtre des guerres que se sont
faitesKJes. grandes puissanc.es qui l’eutouvent, à été cause
de grands préjudices qu’a éprouvés la pêche du hareng.
La ville de»Nieuport , malgré les privilèges nombreux
quelle reçut jusque sous Philippe, archiduc et eomte de-
Flandre y perdit une grande partie derson importance vers
le milieu du quinzième siècle. éUn décret rendu à Bruxelles
en t 5<X)!, fit défense d’acheter en mer du hareng frais ou
autre poisson, et. permit en même temps aux pêcheurs de
la côte de Flandre d’apporter le hareng de leur pêche à