a la pointenoire; la caudale est grise; les autres nageoires :sont tout
à fait incolores.
Z/Alose tyran.
(Aldusa tyrannus, Dekay;)
, j Si < nous, .passons des * cotes africaines ; de l’Atlantique aux
rives de l’Amérique septentrionale, nous trouvons ce pays
aussi riche en aloses qu’en autres chipépïdes. Une espèce
qui atteint au moins la taille de notae alose, ; est celle que
M. Dekay a décrite et figurée sous le nom à’Alausa ty-
rannus.
La hauteur est comprise trois rfois dans la distance du bout
du museaüau centre déïa'fôurèhe de la caudale. La tête est petite:
elle est comprise çinqTpis et deux tiers dans la longueur totale.
Le maxillaire a des OarënésJon^tudinales très-marquées, et pourrait
donner presque le même nom aux stries rayonnantes'de l'opercule.
La dorsale est basse et tronquée presque au milieu duicOrps;
l’anale est longue et très-peu élevée; la caudale est fourchue; lès
autres^ nageoires sont î obtuses. •
D. 11; jL 19; C. 23; P. l^pV.AL
Les écailles sont presque carrées, mais la portion radicale est
de beaucoup la plus grande partie : elle porte dix .ou douze stries
verticales ét pEées au centre un peu en chevron. Le bord de l’écaille
est cilié. J’en compte cinquante-sept rangées entre l’ouïe et la caudale.
La couleur est verdâtre ou bleuâtre sur le "dos,,un peu jaune
sur les flancs et argentée sous le ventre! Une tache noirâtre assez
marquée existe au haut'de l’épaule, et il y a huit ou dix rangées
longitudinales de points noirâtres sur la partie rembrunie duxorps.
Nous avons recta de nombreux exemplaires de. cette
espèce par les soins de MM. Lesueur et Milbert; parmi
eux;il y en a qui ont près de deux pieds de long.jLe premier
de ces naturalistes nous les envoyait sous le nom
de Summer-herring. Je retrouvé Cette dénomination dans
Mitchïlbpour son Clupea oestivaUs, qu’il a csifàctérisë par
une rangée de sept à huit tachë^iioires le long deJa ligne
latérale^-ce qui me fait croire que'cette éspèfcë ne diffère
pas plus du clupea verndlis ou dii Spring-nêrring dès
A m ér i cÉinsy qiiela Feinte ne diffère de notre alose c’est
éûçore l’Alewive des Ëtàts-ühis. CeVte espèeè est aussi
décrite sotfs cè' nom datas les excellents mémoires Ou dans
les beaux 'ouvrages' de MM. Latrobe, Mite hilf, Störer et
Dekay. Elle doit être extr%®etaient abondante }à la côte de
Massa thusets de mars à 'mai, puisque le docteur. Stör er
dit quon en'a rempli cinq mille barils'd&ns l’année* 1836;
M. Dekay1 ôMervëy'qu’à NeW-Ÿork, le poisson n’apparaît
que dans le mois d’avril;1 mais qu’ibta’ÿ v i ^ t pas en nombre
assez Considérable pour être l’objét d’une pêche spéciale.'
B p P | SAVO U REUSÉ;
(.Alausa proestabilis, Dekay.) "'
Tous les auteurs américains s’àccordent à distinguer,
sous le nom d’Alose proprement dite (Common Shad
ou American Shad), une espèce’, dont leS formes me
paraissent extrêmement voisines d^celles de la précédente,
tellement que si -j'è. ne respectais l’autorité de
natüralistes éminents établis star les lieux, j’inclitaeraîl1 à
croire qu’il s’agit encore ibl* de la m êm ë ^ p ë te ; examinée
Seulement dans une saison ou les couleurs du poisson
seraient un peu différentes.
Il paraîtrait cependant que l’anale aurait un ou deux rayons
de plus-; car MM. Storer et Dekay-'en portent, le nombre à vingt-
Di 18; A; 29,