carènes divergentes, à partir des .intermaxillaires. La bouche est
petitej il n’y a pointjde dents sur les mâchoires.; l’inférieure dépasse
de très - peu la supérieure. Le ?ÿorner cm es palatins sont ljsses- et
sans dents; mais'nous en avons observé un petit groupé survies pté-
rygoïdiens-et une bandelette longitudinale sur la langue. Les^ouies
'sont très-largement fenduesjîiOi’y a que six’layons à la membrane
branchiostège. Le préoperculë est arrondi; il ne caché point l’interopercule,
qui est* "'aussi arrondi. L’opercule' a sa surface-couverte
de stries rayonnantes, fines et nombreuses. Cecara.ctere-est*.remarquable
, parce qu’il rappelle celui qui est si caractéristique dans la
sardine , sans qu’il lui,; soit- cependant semblable. La dorsale . est
située à peu près au tiers dûj>eqrps, son bord ..e$téchancré,^s<^
... rayons"sont très-minces; la vëntrale-répond à"peu près à son milieu.
L’anale est très-basse;la caudale est fourchue; la*pectorale estpetite,
pointue è?atta«3i1ifé sous’ !’angle de l’appareil operculaire.
’ BftfjÎD. 20; 20^ 6 : 27 fP. 16; V.'S/'*'
Les écailles'sont de moyenne grandeur, “fortement striées'dans
• leur'partie radicale, lisses sur le .dëvant : on en compte quarante-
cinq rangées. Le ventre est tranchant, sans être jrèS|?cqnqmmé ;
les pièctfe du chevron sont qtrôites^fougpes pt pointues ; la partie,
moyenne.a,une longue pointe;en avant et une,épVne.co^tefmais
forte, dont la sériërconstitue -la dentelure dû ventre. La couleur
est bleuâtre en dessus; tout; le reste du .corps, est 'rfrgenté. Sur le
poisson, conservé dans l’eau-de-vie, on voit des taches^disposées
en lignes? longitudinales.; La";dorsale et la caudale sont‘ jërdâfres ;
Textrémité des fourches est rembrunie^ les autres"nageoires sont
incolores;^ ^
La splanchnologie de ce poisson ressemble ùc.elle.de ^nqs harengs
: l’estçjmac est étroit^.et conique, son extrémité, pointue,
communique par un canal recourbé ^àyec lajvessie natatoire, qui
est grandë, et qui occupe toute la partie^supérieure de la.cavité
abdominale sans se prolonger pour en sortir." Les appendices cce-
cales sont très-nombreuses'; l’intestin ne’ fait qüé deux réélis; les
ovaires étaient très-gonflés et remplis d’une très-grande quantité
d’oeufs d’une excessive petitesse.
N'Ôtre iiidivMu est long'de sept pouces;- Il a été rap-
portéfde rilë^;èd?fciiTce'par M.‘Bü^|urpier.$Ce naturaliste
a cori^ig’nétt'dahs^Wsi'notes que lés1? habitants Tappellent
Sardine?! e t il a bblerivé^qu^cettè4éspèée; se montre sur
les tgôtès par ban;dfe|^a^s,fez. q^^id^rabljeS^et quelle paraît
avoirjdes mêmes habitude q^e la^natije; mais il ;dit quq
Ge;pj©is&on^gras et huilquX<^e[St loin de. valoir la^sardinep
des. mers d’Eurôpë^#*
Im ^GhUPÉO'ÎIE ^FASOIEE-i^r
V, XCaipeonih^SGuÙ,à, nob.)
Nous avc^s^eçu^flé.s mers;jvoisiniesi uim seconde ^lu-
péonie |distinetq§tde la ■pi;éq&de;ntè, quoiqu’elle« en. soit,
assezsevioisme, fjpour ' qu’on puisse^vlesyepn fond re jtsans un
examen attentiE^
Celle-ci a lé ‘ dos moins' arrondi, le^qrm^ms'^uloti^, piarce
qü’il est plus étroit ; car la hauteW csî-;un ?peù plus derçinq fois
' daoe' la longueur’ totale. La tête estf a^si' plus ''lon^u|.;t>le museau
est plus gros; et plus obtus ; l’oeilgstf pf^l^rand. Il n’y a qu’une
seule carène médiane sur* le'dëvant aes ‘ frontauxIfL’op'ercule n’a
point de stries sur Voutè sàHuïfàcer Les nagéc^pès difïèrêhtpeu
celles de la précédente; l’anale’’ ceperidanrpuaît un peu plus
? couri^^elfé a, en effet, Beux' raÿons de moins? '
^\D^2<|| A.
Les écailles me parâissent plus rondes, la£eouleur bleue du-dos
’ est séparée du brillant argenté fdes* flancs par une bandelette'longitudinale
noirâtre; quelques ! autres bandes s’aperçoivent par reflet
le long des flancs|fP51iP|ra -’*? \ *
Nous n’avons qu’un individu ,çl(^e|îtt*qi espèce,: ilj.est
long de six pouces, e^a été trouvé 'dans la rade de Saint-
Denis des Bourbon par M. Lësohenault.