faire respecter les droits- et les propriétés 'de chacun. On
fixa l’onverture de la pèche à .la; Saint-Michel, et. la clô-
tore à la Saihfdfartin. lie bowg: de Yarmonth qui commença
par n’être qu’une réunion, de cabanes construites
par les pêcheurs du pays, fut gouverné par un magistrat,
nommé par H e n r i e n 11 a8.- Sa redevance féodale qui
lui assurait ses droits de franchise- fut fixée à. dix mille
harengs. Xhinw-ichs aujourdlhui; presque-détrpite par la
mer, payait ffe* la cburonne une redevance annuelle de
vingt^quawe mille harengs. La remise ne lui en fut faite
qu’en mq5 par Jean-sans-terre. Voilà ï.àj .pou près les
seuls renseignements que nous: ayons/ sur la pêche - d’Angleterre
proprement dite jusquau douzièmessèedei-
On- est beaucoup, moins instruit sur l’histoire desrpjfe
miers temps de la pêche en Écosse et; em Irlande. U’Irl&nder,
conquise par Edgard; ne fut entièrement soumise qu’en
i rfi^ sous Henri II ; mais elle est restée en quelque sorte
sans commérce; -sans navigation, sans pêcherie étendue
pkquau règne de Charles II. Il fallait cependant qu’il s’y
fît- au douzième siècle quelque pêche* de harengs ,.puisque
Jean-sans-terre confirmant dans une charte derao^-les
donations faites* à l’abbàye de Connalr compte parmi tes
redevances huit mesures defîçinq cents harengs chacune.
On peut faire remonter la pêche écossaise beaucoup
plus haut. Boèce 1 parle d’Inverloehy*. comme d’une ville
‘fËès^èmsidérâhte, o«à tes; rois d’Écosse faisaient: leur résidence
dongterops avant l’invasion dqs Pietés ^ ët où. les
Espagnols e t les Fruneaisdf enaien t: acheter du hareng et
dû saumon. Anderson prétend que, vers 1 an ; 83b , sous
1. Boethius, Scot. regn. descript., 4.
le règne d’Alfred,»le commerce du poisson salé avait déjà
une» grande extension. Cetoauteur établit aussi que lesimar-
chands ^chrétiens du douzième siècle/avaient des liaisons
commerciales-# afec les Oreades;, -et que le poisson.;saié en
formait un des principaux objets. II y avait d’ailleurs, à
cette époque, d’autres salines en Écosse. Une bulle du pape
Lué flll, relate te donatio^dhne saline laite au monastère
d’Holmeeôstram. Anderson cite, encore des chartes de
Mateolm IV; de Ouillaume, d ’Alexandre I I , ï@ù il est parlé
de donations «de Salines. On pourrait citer encore plusieurs
autres statuts, depuis 1148 jusqua-i284* dont les sages
dispositions annoncent combien la pêche du hareng paraissait
importante aux Écopais, puisqu’ils prenaient tant
de précautions et de soins pour-en. assurer la réputation.
Nous vo'ÿons donc la pêche»du hareng protégée, fet de
plus en plus florissante > en Angleterre et en Éeossedans
îë quatorzième sièélë^Dans >cë lapa d e temps, plusieurs
conventions pour la police de la pêche furent *condues
entre les rois d’Angleterre et de Danemarck , pour renouveler
plusieurs privilèges déjà fort anciens. Vers le commencement
du même siècle., plusieurs pactes furent aussi
passés aveG les reomtes de Flandre et de Hollande. Les
Anglais exigèrent toujours qu’on s’adressâfeâ ésux pour
obtenir la permission de pécher sur côtes de leur île.
Ils ne l’accordèrent souvent même que pour un an et sous
la clause que les fiateaux de pêche n’exoéderaient jamais
trente tonneaux de port, sous peine de cdlfiscation. Souvent
les* rbas d'Angleterre donnèrent,* ?par amifié pour les
comtes de Flandre, des-escortes aux buyses flamandes, en
réciprocité de oelles dont les bâtiments anglais avaient
quelquefois besoin. Les guerres continuelles de l’Angle