terres -, èti5s’én tiennent^lPune distance qui -varie* de trois
à six lieues. On les! trouvé sur lés bancs de % Somme,
sur tes bâssürès de Cayeux, sur lès fonds déHTourmont,
de Beraevâl/ de T Ailly |%tfe.’ OÙ é feit la> même remarque
sut lës côtes d’Angleterre,:«opposées celles de1 France.
"'Les allurés du hëfeùg , lorsqu il eiitre ,dans les baies
d'Irlande, sont auSsi incertaines quurrégulîères. Quelques
radeaux n’y restent qu’un joitr ou deux; Jd’autres lods les
baies en l i â t pleines'-pendant plus de" quarante : .jours.
Lès signes Éè feur^réàètfdd^o«eëomvenlî trèa^quiviôqûe&,
dé sorte que Wpêehë du hareng, qui p a îtr a it au premier
coup d’cèïl plus' sûre dans les lacs que dans la haute mer,
y est 1 tout aussi ‘ incertaine. Pontoppidan et Abildgaard
Ont -épuisé le .chapitre dei>ébûjectüres pour éxpHquerjlès
M ù ^ d ë s irrégularités?d^>kj^ritions du hareng;» aasmar-
qüâbleS et si importantes dans son économie naturelle-!,
Entré toutes sortes d’hypothèses qui ont. été imaginées >
ôn a ,:été jusqu’à penser q u ed e sfeu x souterrains aeoma-
nifestaùt inopinément, avaient pu provoquer la disparition
du pdisSota. Tantôt on Fa attribuée,à des maladiesîépidé-
miquës^qni^exereent sous lek eaux uniravugeségai àmelui
qu’elles font sur la terre, rCiterai-je même Bernardin de
Saint-Piérré1, qui prétend que la disparition des harengs
de »ëertainsqïâragésy oh ^étaient montrés auparavant;
est la suitè dé quelque Bataille Sur mer? L’auteur d’une
description1 générale de la Norwége et des îles voisines
attribue l’éloignement du hareng et 1 leur fuite de la cote
Bohus, en Suède, vers l’an rappaidtiomd’un hareng
extraordinaire qui fut regardé comme un signe de la pu-
1. Etudes 'dé lanâtiire, ïfPpC 361.
nitiqn div^ôe.,Le& historiéns dé, ce temps ont conservé la
date précise de la capture de deux harengs singuliers qui
donnèrent lieu à un événement lié à l’histoire de ce poisson,
Le 2 1 novembre.q5Sy,v;sp.usgle règne de Frédéric II,;;on
pêcha dans, la mer,de; iNQ,r<wégç deux harengs, sur< lesquels
étaientimprimés profondément, des caractères gothiques.
Ces pqisspns^,furent, portés ai Copenhague, et sppt jours
après leur capture.|ils furent■ présentés pu,roi. Ce monarque
superstitieux, effrayé à la vue de5içe. prodige, pâlitjgt crut
quq ces signes, dey-aient, prédire un ,jé v.énemeut, tel que
<§a mort ou/; celle dp la reine,. savante
furent, consultés, traduisirent-: ainsi .les prétendues
insçriptionsigravées sur les^poissops : J^ôus ne, pêçherezpas
de harengs, dans la suite, aussi bien qiie les autres nations.
Lé'roi ne voulut pas s’en tenir ; à) l’explication des savants
de Copenhague; il eut.reponrs àfpeux de Bo^tock^ mais
cp fut en vain qu’on leur prpposa pe prqtjlème, ainsi qu’aux
antiquaires! dqplusieurs autres pniyersiteSfd’AUenmgne- Un
mathématicien français qui se*pouvait alors à Copenhague,
publia un gros livre .pour, expliquer, cettq. énigme. 11 prétendit
que. ces signes n’étaient qûe des.lettres initiales.,.des
siglef -de plusieursjmots;; qra% son ; explication n’offrit rien
dei satisfaisant. Un autre débita à pej^OjOgcadon des rêve-
ries plus a b s u rd e sq n annonçant une, subversion totale
de rEurope,.^Uu 'vSui^|ey Eglin, professeur de théologie a
Zurich, puBJia, en 1 6 2 2 , un autre oaypgefSur, up jiareng
extraordinaire, portant, d it-il, les mêmesf empreintes, que
le hareng d%CQpenhague; il.ayaitëj^pêohé le 2 1 maihôgô
sur les côtes de Poméranie. Il s’est servi de ces prétendus
caractères pour expliquer divers passages de l’Apocalypse.
On sait que ces signes sont dus. tout à fait au hasard et