de U.fc'espaces que par une comparaison, immédiate *et qu’à
la suite ^dpn. examen^inutieiï^yaési.Qbsjérv^iteurs^partant
de. l’identitéAspécifique |des h^rengsides* deux jcontinents^
établirent quejpurslggàons-mnombrables, sorties des fonds
des mers glacéesi d\i-p®le^s,avançaientqusque; iprs l’Islande^
,et qu’ar dvpes' à ia hauteur de?cette île,, ;elles*s%*sépar,aient
en deuxjcohortes, -dont lune ^ d ir ig e a it vers^les mers
du nord de l|Europe, tandis qued’,autre;se.portait sur les
côtes de_^’Amérique septentrionale. XJnê, foi^qUe la
distinction spécifique est bieu:4tabiie , ,il deviepUto'ut. .à
fait inutile du discuteriez roman. >-
MitchillA.a&confondu lespèëe dont nouS|,traitons, dajis
cet articlevavec le hareng d’Europe, spus le*nom de Clupea
harengus. IHadésigne*même^par le nom anglais de Henp^.
ring o f rcômmeree.
- Cest-M. Loueur qui, lp.premier, abonné un, nom,
cette^espé#. Il l’^décrite^dans., le Journal djE^scijia&es*
de, Philadelphie j e^ comme il la- comparait aux espè^gs
voesmes,. qu’il obseryait^sur. lescmarchés; d’Amérique^et
qui ont leicorps beaucoup .plus, large, il lui j\donné un
nom ? ass,ez .impropre* que nous conserverons, cependant
afin d’éviter du néologisme : c’estle Clupea elçngata^Tps
cerauteur5. Ce1 2. zélé zoologiste )a observé ceppisspn j^en
octobre 1.816,-.sur la cola. de Marblèhead^t^derSândy--
Bay;-il n’a donné aucun dqtail süreses moeurs ni-sur^ses
habitudes* Les pécheurs lui donnaient le nom anglais du
hareng.. On le prenait à Ja seine. A p eu près;à la même
époque Mjtchill mentionnait ce poisson dans ses prénaiers
essais sur l’Içhthyplogie d’Amérique.
1. Mitch. , Amer. Month. Magajz.jyo\. ï l , jp. 323.
2. Lesueur, Joutai. oJ" i7t€ dcâSl, oj7uit\*sc. of Phit>, vol. I , part. 2 , 1818,
p. 234.
.. M. Storer at'reconnu peut te même espèce, et l’a comptée
parmi^sëstpois&ons du Màssachüsets, sous la dénomination
imposée par- M,;. Lesùeur. 11 observe 'quA ce hareng? est
connu sur les marchés de cet État, sou's le nom de English
Herrpng. Il a remarqué que .dans qer,taines saisons ce pois-
sonkest^pris en grand nombre. Il dorme,même des tables
relevée^ au bureau. de l’inspection générale de la vente
du poisson.*«»Elles pÉouyep-tv} que fondait un commerce
assez considérablë de.<céttse|€spèce. Ges tableaux rapproches*,
montrent des|ÿariationsf, dans la quantités e mesures
exportée^, extrêmement considérables et variables chaque
année,»«puisque l’annë,eu 833 n’a/fourni que trente-six’ dé
Cesymesure^, tandis qu’en i 835 le nombre (sCst élevé à
neuf jê n t soixante-trois. La\rareté de l’e s p ^ .dans ces
année^ayété, attribuée par les matelots à l’habitude 'de
les pêcher la nuit aux flambeaux,, ce .qui disperséles-bancs
et - faitduir le poisson effrayé.
*Je trouve, aussi l’espèce actuelle , indiquéÉsous le même
nom., dansila Faune deJNew-York par M. Dekay, qui,
pour en établir des caractères .avec plus de précision, a eu
s’élu de rapporter,en note la diagnose .du hareng commun
d’Europe, *et mêmè aussi celle de J ’eSpàce qu’il croit pouvoir
appeler le.Pilchard. G’est ici-le‘cas de faire remarquer
que ce zoologiste a aùssi-apprécié laÿvéritable diagnose du
genre 'Clupea, tel que nous le concevons ; car il a très-
bien .*yu, que la langue et le vomer $pnt armés de dents,
organes qui manquent aux espèces du genre Alausa. Nous
aurons un peu plus loin ;à .pSrêsçnter quelques observations
sur la composition? de ée genre, dans lequel il a
certainement réuni une espèce qui a la langue dentée;
il en fait lui-même une des diagnoses de ce poisson. Ce