on y trouve encore des Ascarides , un Échinorbynque,
des Distantes et un Rotryocéphale. Rudolphi nous a donné
l’indication de ces vers que j’ai observés pour la plupart.
Z/Alose E ba.
(Alausa E b û , uobi)
Nous avons reçu de Gorée par les soins de M. Rang une
alose à corps allongé, large de lavant,» rétréci seulement
ep arrière. « - _
La hauteur est quatre fois et un tiers dans la longueur totale ;
la tête, beaucoup plus courte, y est comprise cinq fois et un
quart. Je ne sens aucune espèce de dents. L’operculeest hautet
étroit j le sous-opercule est à peu près du quart de la hauteur de,
l’opercule. Le dessus de la tête est- plat ; les ouïes sont largement
fendues; les rayons hranchiostèges Sont grands : l’externe est très-
large ; la membrane branchiale est tronquée en arrière.' La dorsale
est insérée Sür le devant, à peu près au commencement du second
tiers du corps; son bord est échancré. L’anale est trèsr-basse et
reculée ; ces deux nageoires peuvent se cacher dans une rainure-
formée par des écailles un peu larges. La caudale est très-profonr
dément fourchue : elle a de larges écailles en palette à soû extrémité,
comme nous en avons vu sur la queue de l’Alose et des. jQb^nps,
avec lesquels ce poisson a. d’ailleurs une certaine ressemblance générale.
La pectorale #est’‘trèS“ pointue ; les 'veritral.es sont petites.
JL 18; À. 19,;~ë. 29; P. 15; V. 8.
Les écailles sont grandes, beaucoup plus hautes que larges. Leur-
portion radicale a-quatre ou cinq stries verticales, tandis que la
J partie nue en a ' de'nombreuses longitudinales.
Jé‘ compte quarante-six rangées d’écailles entre .Touïe et la
caudale. La couleur paraît verte sur le dos, argentée sous le ventre ;
la pectorale'offre une grande tache noirâtre à ^intérieur et afgentée
en dessous. La caudale est grite. : |
! Nous possédons plusieurs exemplaires de cette espèce,
qui atteint près d’un pied die long. Outré les individus
bienHConservés que M: Rang a déposés.»dans le’Cabinet
du Roi , j’en trouve uu exemplaire parfaitement reconnaissable,
malgré son '’mauvais^état de^onservation, dans les
peaux desséchées qu’Adanson a rappbltéesdu Sénégal. Cet
académicien avait écrit sur ses noteë|ique les Onaloffs désignent
cëpbissbn par lé nom à'Eba; ye lé lui ai conservé
pour déhëMinitîoh spécifique:’
Z /A l o s e a d o r sa l e m o ir e .
(A lam a d o rsa ü s, npb.)
Le mente officier de marine avàit rapporté de là côte
d’Àfriqjie une seconde èspèc^MJj
qui a le corps plus court; le tronc plus haut; la tête plus longue
et plus large eutre les yeux que la précédente. Sa hauteur èsttrbis
fois et dëux tiers dans la longueur totale. La tête est presque aussi
•longue que lercorpsest haut. L ’opercule est large, mais beaucoup
mqins,élevé que dans l’espèce précédente : et au contmirea Je ^ous-
' ppercule est plus grand et plus pointu vers Iç haut. * La courbprè
du ventre est très-fortement prononcée. La dnrsàm commence
sur le milieu, du tronc ; l’anale est longue, mais beaucoup moins
basse. La pectorale est pointue et coupée en lame de faux; là caudale
est profondément fourchue. '
D. 17; A. 21; C. 21; P.£i2i V, 8. -
Les écailles sont semblables à celles de l’espèce précédente pour
la distribution des stries et pour leur .hauteuf ’pVoporti^rielîe.
j ’erif Cbiripte quarante-huit'rangées àritrb l’oUïe* et‘ la càudale, et
comme le tronc est beaucoup1 plus ebrirt j ee nômbre d’écailles
démontre qué les écaillés de ’bette éspèçe paraissent plus petites.
Le dos est» verdâtre; les flancs et le ventre sont argentés. La dorsale